L’Évolution Métallique selon Sinistros #1828
Hex A.D. – Funeral Tango for Gods & Men – 2021
Norvège
Méconnue dans la grande scène métallique mondiale et totalement inconnue du grand public, la formation Norvégienne Hex A.D. est pourtant pourvue de bien des qualités musicales qui méritent d’être découvertes car avec un peu de recul et d’écoutes, on constate que cette formation nébuleuse est en partie responsable de l’évolution de la musique dite progressive dans un créneau plus lourd. En digne successeur de Cathedral, Hex A.D. a cumulé en date de cette chronique six albums depuis ses débuts en 2014 mélangeant habilement un Doom Metal psychédélique avec un Progressif inspiré des grands noms des années 70. Funeral Tango for Gods & Men, cinquième de la liste, explorait encore plus la facette Progressive tout en gardant le côté psychédélique et en ajoutant des instrumentations disjonctées avec l’orgue Hammond bien assis sur des riffs de guitares lourds et majestueux. Si on est un tant soit peu amateur de pur Doom originel avec des idées totalement capotées, Hex A.D. est décidément un groupe à découvrir et surtout à considérer pour la richesse de ses textures et de ses arrangements atmosphériques bien imprégnés dans des compositions incroyables!
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1763
Hex A.D. – Astro Tongue in the Electric Garden – 2020
Norvège
La formation Norvégienne Hex A.D. est loin d’être la plus connue dans le vaste monde métallique mais son apport musical est tout de même assez important dans les milieux plus underground où on peut se permettre des entorses aux standards établis. Pour son quatrième album, la formation avait complexifié son Doom puissant avec beaucoup d’éléments issus du Progressif des années 70 mélangés à des riffs lourds et mélodiques ainsi que des atmosphères vaporeuses s’incrustant très bien dans toute cette puissance sonore. À écouter bien concentrer pour bien saisir toutes les subtilités.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1709
Hex A.D. – Netherworld Triumphant – 2018
Norvège
L’évolution métallique selon Sinistros (moi, en passant) est basée sur mon opinion et ma perception personnelle de presque toutes les branches reliées au Heavy Metal originel de 1970 à nos jours. Il s’y trouve des artistes et des albums ultra connus mais aussi de plus petits moins connus qui ont, à mon avis, été importants d’une manière ou d’une autre ai fil des décennies et je reviendrai à un moment donné sur cet aspect. Toujours est-il que depuis le début de ma chronique quotidienne le 16 août 2020, j’ai à maintes fois présenté des formations « underdog » qui méritent une ou plusieurs écoutes pour bien comprendre à quel point cette belle évolution et complexe et a des ramifications et des racines très profondes. J’avais omis ou oublier de parler du deuxième album de Hex A.D. dans ma chronique et rajuste le tir avec le troisième album de cette formation Norvégienne incroyable qui revisite les années 70 à grands coups de Doom puissant et atmosphérique dans lequel on retrouve des éléments issus du Progressif avec des riffs complexes et granuleux bien imbriqués dans des sonorités d’orgue Hammond B3 et une rythmique lente et changeante. Netherworld Triumphant marquait le passage du groupe vers des sonorités plus Rock tout en laissant en place les idées typiquement métalliques. C’est un album à se mttre dans les oreilles sans plus attendre pour découvrir un monde de textures sonores intelligentes et variées qui nous montrent qu’on peut être excellent et grandement influent même si on est moins connus de la majorité.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1490
Hex A.D. – Even the Savage Will See Fair Play – 2014
Norvège
Au risque de me répéter, ce n’est pas parce qu’un groupe ou un artiste est moins connu qu’il n’a pas influencé le cours de l’histoire musicale à sa façon. L’inverse est aussi vrai, ce n,st pas parce qu’on est connu qu’on a pour autant changé le cours des choses. La formation Norvégienne Hex A.D. est l’une de ces formations qui entrent dans la première catégorie de groupes pas très connus qui ont eu de l’audace et de la persévérance jusqu’à apporter son grain de sel pour faire évoluer la grande famille métallique. Sorti de manière indépendante, le premier album du groupe avait surpris par sa qualité musicale avec des compositions complexes et un mélange de styles influencés par un paquet de choses comme le Progressif, le Doom originel, le Hard Rock et même le Death Metal pour former un tout très original et sans compromis. Cette première offrande ouvrira la porte à une rapide évolution pour la formation qui augmentera sa technicité au fil des albums suivants. Si vous aimez Cathedral et le Progressif intelligent, Hex A.D. est définitivement à considérer et ce premier album vous ouvrira la voie vers des sonorités dignes de mention!
Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
Delightful Sharp Edges – 2023
Apollon Records
9.1/10
Hex A.D. n’est pas un groupe très connu de la communauté métallique mais si vous êtes à la recherche de musique originale influencée par le Progressif et le Doom des années 70, ce groupe Norvégien est tout à fait indiqué pour étancher votre soif de découvertes. Curieusement, je suis passé par-dessus le précédent album sorti en 2021 comme je l’avais fait pour le troisième album sorti en 2018, sans doute que les annonces de sorties d’albums sont moins évidentes et qu’elles sont carrément passées sous mon radar. Alors, voici ce que je pense à propos du sixième album, Delightful Sharp Edges.
Initialement fondé comme étant un projet solo de Rick Hagan, Hex A.D. est devenu un groupe à part entière au fil du temps et a grandement évolué au fil des albums. Les deux premiers albums jouaient la carte du Doom classique avec de gros relents Progressifs et une voix plus Gothique à cheval entre Peter Murphy et Wayne Hussey. Le côté Progressif a pris de plus en plus de place avec les albums suivants et une grosse partie de Hard Rock s’est intégrée au son global du groupe. La voix aussi a changé au fil des albums devenant plus dans les standards des groupes de Hard Rock des années 70. Les claviers prennent toujours autant de place dans les compositions donnant une bonne dose atmosphérique et planante au tout.
Le mot d’ordre du groupe d’y aller à fond avec les sonorités Progressives et Hard Rock avec de longues pièces très inspirées et surtout très inspirantes. Delightful Sharp Edges saura plaire aux fans de la décennie la plus prolifique en matière de Rock puissant. Un excellent album haut en couleurs qui fera partie des tops de l’année.
Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
Astro Tongue in the Electric Garden – 2020
Fresh Tea Records
8,9/10
Mon goût prononcé pour les mélanges musicaux me font découvrir des trucs parfois assez flyés voire même disjonctés et je trouve mon compte assez régulièrement dans le flot grandissant de la mare Métallique internationale. Cette recherche sonore m’a fait découvrir la formation Norvégienne Hex A.D. en 2016 avec son deuxième album. Curieusement, le groupe en a sorti un troisième en 2018 et je suis passé complètement à côté. Je rectifie le tir cette année avec la sortie de Astro Tongue in the Electric Garden.
Je ne retrouve rien de vraiment nouveau sur cet album, Hex A.D. continue à nous balancer des riffs issus des années 70 avec une sauce Doom à la Candlemass. Sauf que cette fois-ci, le trip Hard Rock des années 70 est encore plus présent que sur le deuxième album, peut-être que le groupe avait fait ce pas avec le précédent album, ce sera à moi de le découvrir. Donc, niveau composition c’est sensiblement similaire à ce que je connais, le groupe base sa musique sur la lenteur et l’utilisation massive de claviers avec des guitares lourdes et une rythmique solide. La partie Progressive est toujours aussi présente, on nous sert des éléments sonores assez typique des grands groupes issus de la première vague du Rock Progressif.
Les musiciens performant sur cet album sont de haut calibre, la majorité ont déjà joué soit avec Paul Dianno, soit Blaze Bailey quand ce n’est pas carrément les deux, le niveau d’exécution est très élevé et les membres de Hex A.D. n’ont rien à envier à qui que ce soit. Cependant, le vocal a changé un peu, le chanteur joue dans des registres plus conventionnels à l’image des Ian Gillan ou Robert Plant, je préférais le style plus Gothique du deuxième album.
Les arrangements sont une fois de plus à la hauteur, on se promène entre le Hard Rock pur et dur, on revient au Doom classique à la Black Sabbath tout en s’aventurant dans des contextes sonores psychédéliques remplis de textures musicales riches en sons divers. On aime bien arranger certaines parties de clavier à la méthode de J.S. Bach ici et là ce qui n’est pas sans rappeler certains groupes pionniers du Progressif Anglais. Bref, on met l’emphase sur le grandiose et c’est excellent!
Je suis resté un peu déçu face à la production qui a été réalisée à la manière des premiers albums de Black Sabbath : Un son sourd et granuleux qui m’agace un peu au fil de l’album. J’aurais aimé une production plus claire et fluide comme sur The Last Nail in the Coffin Lid.
Astro Tongue in the Electric Garden est un excellent album pour ceux qui aiment les sonorités des premiers temps du Progressif, j’aime bien le tout malgré quelques faiblesses au niveau de la production et de la voix mais on peut aisément laisser ça de côté en se concentrant sur les sons qui nous assaillent de partout. Je recommande cet album aux amateurs de Prog du bon vieux temps.
Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
The Last Nail in the Coffin Lid – 2016
Sepulchral Silence
9/10
Décidément, cette fin d’année apporte son lot de surprises! Je découvre tout juste la formation Norvégienne Hex A.D. qui offre un deuxième album pas piqué des vers! Essentiellement composé de Rick Hagan qui s’est entouré de musiciens pour cet album, Hex A.D. Est un groupe à prendre au sérieux de par sa qualité musicale exemplaire.
Mélangeant habilement le Doom à la Candlemass, le Hard Rock à la Deep Purple et le Métal Progressif dans la veine de Opeth, Hex A.D. A une approche très vintage avec ses claviers des années 70 avec la puissance de frappe du Doom traditionnel. The Last Nail in the Coffin Lid comprends 5 pièces pour une durée totale de plus de 33 minutes d’excellence musicale. Pas d’excès de vitesse, le mot d’ordre est la lenteur et les changements soudains où le mystère est bien présent au fil des pièces. Aucune technicité excessive, on mise sur les ambiances et c’est fort bien réussi. La voix de Rick Hagan oscille entre celle de Peter Murphy et de Wayne Hussey par moments ce qui ajoute une touche plus Gothique à l’ensemble de l’album.
Hex A.D. Est un excellent et savant hybride entre le Doom puissant de Candlemass, les claviers de Deep Purple et les arrangements de Opeth de la période Blackwater Park. Belle découverte 2016, un excellent album à se mettre dans les oreilles!