KK’s Priest – Sermons of the Sinner – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1816
KK’s Priest – Sermons of the Sinner – 2021
International

Après avoir quitté abruptement Judas Priest en 2011 et avoir agi en « drama queen » pendant près de dix ans, KK Downing a pris la décision de fonder sa propre version de Judas Priest avec Tim « Ripper » Owens pour tenter de passer à autre chose étant donné qu’il n’est possiblement plus le bienvenu dans son groupe original. Dès le départ du premier album du projet KK’s Priest, on note un côté très cheap dans l’intro Incantation avec une voix parlée bien enfouie sous un horrible effet de « pitch » digne d’un amateurisme flagrant. Mais, à partir de la pièces Hellfire Thunderbolt, on redécouvre la capacité de Downing à nous pondre des riffs mémorables bien en avant plan et solidement secondés par la voix de Owens. Ici, je parle de KK’s Priest dans mon évolution métallique uniquement parce qu’il s’agit de KK Downing, un pionnier incontestable du Heavy Metal et un de ses pères fondateurs. Bien que cet album ne soit pas foncièrement mauvais, il sonne le réchauffé et le prévisible à plein nez en se contentant tout bonnement d’essayer de ressembler le plus possible à Judas Priest mais en version beaucoup moins inspirée. Les fans finis aimeront sans aucun doute cet album mais malheureusement, Sermons of the Sinner ne deviendra pas un grand classique et ne passera pas à l’histoire. Parfaite écoute en faisait du ménage et surtout en passant la balayeuse!

KK’s Priest – Sermons of the Sinner – 2021

KK’s Priest – Heavy Metal – International
Sermons of the Sinner – 2021
EX1 Records
6,5/10

Le départ de KK Downing et la saga médiatique qui perdure depuis 2011 aura fait couler beaucoup d’encre (même si l’encre est maintenant pratiquement à 100% virtuelle) et tout ça pour finir par la sortie du premier album de KK’s Priest qui regroupe entre autres KK Downing et Tim « Ripper » Owens. J’appréhendais un peu la sortie de cet album mais ma curiosité ayant pris le dessus, j’ai finalement succombé à la tentation et j’ai écouté Sermons of the Sinner.

Bon, je vais parler tout de suite de la production qui est excellente et ça devait sonner compte tenu que nous avons affaire avec une pointure du Métal en la personne de KK Downing. Maintenant, allons dans le vif du sujet : La composition. Que dire sans vouloir offenser les fans de KK Downing, que cet album est bon? Dans les faits, ce n’est pas tout à fais le cas. KK’s Priest donne dans un Heavy Metal réchauffé et repassé au « blender » sans aucune saveur. Pas que ce soit mauvais mais c’est comme si on écoutait une version « Wish » de Judas Priest avec des riffs peu intéressants et des pièces qui trainent en longueur. L’intro à elle seule sonne comme une intro d’un groupe amateur qui n’a peu de moyens avec un discours de simili démon dont la voix a été trafiquée avec un un effet d’octave bon marché. Cet effet se retrouvera ici et là au fil de l’album, ce qui aurait dû être évité. On se rends compte en écoutant l’album que l’imagination n’est pas au rendez-vous et que KK Downing essaie de faire revivre un passé qui a mal vieilli.

Toute cette saga de « drama queen » aurait été excusée si l’album en question avait été magistral mais non, au lieu de ça, on sombre dans un ennui mortel sans artifices et sans couilles.
Dommage mais KK’s Priest a perdu toute crédibilité pour ma part.

Composition : 5,5
Exécution : 8
Arrangements : 5
Production : 9
Appréciation : 5