Void of Sleep – Progressive Doom Metal – Italie
New World Order – 2015
Aural Music
8.5/10
En plus de 40 ans d’écoute musicale et d’achats d’albums j’ai régulièrement pris des risques en tentant de découvrir de nouvelles formations. Souvent la déception est au rendez-vous mais il arrive parfois qu’un album et un groupe m’ont fait oublier les mauvaises surprises.
J’ai pris un risque avec Void of Sleep, formation Italienne qui m’était inconnue, sur un label tout aussi inconnu et de surcroit donnant dans un style musical que je n’affectionne pas particulièrement : Le Stoner/Sludge Metal. Pourquoi ai-je donc été attiré par Void of Sleep? Comme par les décennies passées où je me suis souvent fait avoir, c’est le nom du groupe et la pochette de l’album qui m’ont incité à donner une chance à Void of Sleep. Je n’ai rien compris de mes erreurs me direz-vous. Et bien non et heureusement car je serais passé à côté de quelque chose de puissant!
L’étiquette Stoner/Sludge attribuée à Void of Sleep n’est pas tellement véridique, du moins pour New World Order. La formation donne plus dans un Progressif Doom avec des sonorités Occult Rock saupoudré de Stoner par endroits. L’essence des années 70 est présente mais ce qui m’a frappé de plein fouet dans les deux premières pièces c’est le mélange frappant entre Voïvod et Opeth avec les accords dissonants et les structures caractéristiques du premier et la voix du deuxième. Avec une production irréprochable et un talent évident pour la composition et les arrangements, Void of Sleep frappe fort avec son deuxième album et offre une nouvelle fraîcheur dans le monde du Métal, loin des standards et des sonorités communes.
Le groupe se forge ainsi une identité propre et l’originalité des sept pièces de l’album font de Void of Sleep une formation à prendre en considération et à découvrir au plus vite.



























Depuis que je suis sorti de ma léthargie métallique il y a 15 ans, j’en ai fais des découvertes et c’est la période où j’ai écouté le plus de Métal en terme de temps. La grande famille de la Métallurgie musicale a changé considérablement depuis la naissance du genre originel, le tout s’est scindé en plusieurs sous genres allant de doucereux à extrêmement brutal. Ceux qui me connaissent pourront vous dire que j’ai une profonde aversion envers le Power Metal et cette aversion s’est propagée au Death Metal Mélodique. Du moins, à quelques exceptions près… Les pionniers de ce genre avaient apporté un nouveau souffle en mélangeant les mélodies du Heavy Metal à la brutalité du Death Metal créant ainsi ce qui est devenu le Death Métal Mélodique. Une de ces formations, In Flames, avait retenu mon attention sur le tard et j’ai tout de même apprécié son album Whoracle que je pourrais aisément qualifier de chef d’oeuvre du genre. 
