Toxic Holocaust – Primal Future: 2019 – 2019

Toxic Holocaust – Speed/Thrash/Black Metal – États-Unis
Primal Future : 2019 – 2019
eOne
8,1/10

Il en aura fallu du temps pour avoir un nouvel album de Toxic Holocaust à se mettre dans les oreilles. Nous avons attendu six ans pour être en mesure d’entendre Primal Future : 2019 mais est-ce que ça valait l’attente?
Joel Grind est tout seul sur cet album ce qui en fait n,est pas vraiment une nouveauté, Toxic Holocaust c’est bel et bien un « one man band ». Est-ce que Joel a délibérément fait en sorte que cet album sonne comme un album des années 80? Possible mais toujours est-il que pour un album de 2019, la production laisse à désirer quand même pas mal. Ce nouvel album sonne fade comme un album d,un jeune band qui commence avec un budget fort modeste. Niveau composition, Joel n’etonne pas trop sur cet album, il se contente de répéter sa bonne vieille formule de Thrash Metal noirci cru et sans artifices, si ce n’est que l’utilisation à outrance du « reverb » se fait entendre tout au long de l’album. L’album renferme toutefois de tr;es bons moments de pur défonce et de Thrash à l’état pur comme dans le bon vieux temps et comme Toxic Holocaust sait le faire.

Primal Future : 2019 est loin d’être le meilleur album de la courte discographie de Toxic Holocaust et ne passera pas à l’histoire mais c’est un album qui fait la job et mérite d’être écouté.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Arrangements: 7,5
Production: 7,5
Appréciation Générale : 8,5

3rd From the Sun – 3rd From the Sun – 2019

3rd From the Sun – Progressive Sci-Fi Metal – France
3rd From the Sun – 2019
Indépendant
9,2/10

C’est toujours agréable (façon de parler) de tomber sur le cul en entendant un album. En 2019 ce n’est pas arrivé souvent mais il y a tout de même quelques excellentes sorties à se mettre dans les oreilles. Le premier album éponyme du groupe Français 3rd From the Sun est un de ces albums qui frappent fort.

Cet album frappe fort parce que les compositions regorgent d’idées et de textures musicales de toutes sortes, on y retrouve du Prog, du Punk et du Metal disjoncté le tout bien assis sur un rythmique démente et des riffs coupés au scalpel. 3rd From the Sun n,est pas sans rappeler un groupe légendaire bien de chez nous et les musiciens ne s’en cachent pas, l’influence Voïvod est bien présente et ancrée dans la musique du trio Français. Certes, le parallèle avec notre légende Métallique est à faire mais 3rd From the Sun c’est beaucoup plus que ça. Le groupe manœuvre habilement les différents styles pour nous transporter dans un monde de sonorités flyées et de l’agressivité à l’état brut, on peut percevoir certains éléments Industriels à la Prong et Killing Joke, des structures très progressives rappelant The Levitation Hex et Alarum avec de bonnes doses Punk et Hardcore dans leurs plus traditionnelles des formes. La production est sans faille, cet album peut aisément rivaliser parmi les grandes productions du genre.

Ce premier album est une grande surprise en 2019 et se hissera assez haut dans les tops de Hurlemort cette année. A écouter sans réserves à haut débit sonore!

Composition: 9,5
Exécution: 9,5
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Bodyfarm – Dreadlord – 2019

Bodyfarm – Death Metal – Pays Bas
Dreadlord – 2019
Metal Blade
8,9/10

La formation Bodyfarm nous arrive en cette fin Septembre avec son quatrième album. Intitulé Dreadlord, cet album est marqué par le décès du guitariste chanteur Thomas Wouters, survenu le 6 août dernier. Qu’à cela ne tienne, le groupe a décidé de lancer l’album et de continuer l’aventure.

Ce nouvel album perpétue l’ascension de Bodyfarm vers les sommets du Death Metal en nous proposant onze pièces énergiques et qui frappent fort comme le groupe nous a habitués sur ses trois précédents albums. Un habile mélange de Death à la Asphyx avec beaucoup d’éléments mélodiques et des riffs thrash qui détruisent tout! La production est une fois de plus sans failles, ça sonne comme une tonne de briques aidant à nous faire embarquer encore plus dans le « mood » Bodyfarm. Retenons une rythmique droite et juste avec des riffs acérés et une voix grasse et gutturale, voilà ce que Bodyfarm nous offre et c’est parfait comme ça!

Dreadlord apporte un vent de défonce auditive dans cette grisaille automnale. Un album qui se hissera assez haut dans les tops 2019!

Composition: 9
Exécution: 9,5
Ambiance: 8
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Tool – Fear Inoculum – 2019

Tool – Progressive Metal/Post Metal – États-Unis
Fear Inoculum – 2019
RCA
9,1/10

Je vais l’avouer tout de suite, je ne suis aucunement familier avec la musique de Tool. J’ai certes entendu des pièces ici et et là au cours des années d’existence du groupe mais je ne m’étais pas vraiment attardé à celui-ci, du moins jusqu’à maintenant. Tout ce battage médiatique entourant la sortie du nouvel album a piqué ma curiosité et je me devais de découvrir ce en quoi il retournait.

Et bien, je dois le dire, Fear Inoculum m’a grandement surpris dans le sens positif du terme. Je mne m’attendais pas ça et j’ai été pris de cours tout au long de l’album. Suffisamment pris de cours pour aller explorer la discographie qui manque fort possiblement à ma culture musicale. Je me doutais bien que ce serait une musique assez éclatée et pleine de surprises mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit si progressif et rempli de sonorités de toutes sortes. Bien que les riffs soient tout de même assez simples, le tout forme quelque chose de complexe en puisant ses sonorités dans divers styles du Métal brut au rock progressif en passant par des éléments alternatifs se rapprochant même du Post Punk à la Killing Joke. Nous avons droit à plusieurs pièces de plus de dix minutes entrecoupées d’interludes parfois planantes, parfois expérimentales dans lesquelles on explore des trucs totalement différents. La voix de Maynard James Keenan me laisse un peu perplexe par moments, je trouve que quelle est beaucoup trop émotive et à tendance pleurnicharde mais j’ai déjà entendu pire.

Musicalement parlant rien à redire, Fear Inoculum est un coup de masse en plein front, un album riche en textures et sonorités qui arrive à point dans une année où les sorties sont assez pauvres niveau quantité et qualité.

Composition: 9
Exécution: 9,5
Ambiance: 9
Production: 9,5
Appréciation Générale : 8,5

Witches of God – Into the Heart of Darkness – 2019

Witches of God – Doom/Stoner Metal – États-Unis
Into the Heart of Darkness – 2019
Indépendant
9/10
Oh surprise! Un nouvel album de Witches of God! J’avais découvert la formation en 2016 avec They Came to Kill et j’étais tombé sous le charme de cette musique disjonctée aux influences diverses. Ce nouvel album en rajoute et monte d’un cran la qualité musicale du groupe Américain.

Into the Heart of Darkness commence en force avec Where Dreams Go to Die, une pièce aux multiples facettes longue de plus de douze minutes où s’entremêlent riffs lourds et fuzzés, mélangeant tempos lents et lourds avec tempos plus rapides et s’entrecoupant de petites mélodies à la guitare acoustique. Cette pièce donne le ton à l’album qui sera de cet acabit tout au long des douze pièces contenues sur cette double galette de vinyle. Comme sur ses deux précédentes offrandes, Witches of God mise sur la diversité musicale allant du Stoner à l’état pur au Doom caverneux en passant par certaines sonorités Punk et psychédéliques se mariant a des textures Progressives. Le groupe rajoute des éléments rappelant Sonic Youth par moments ainsi que des idées indéniablement influencées par The Beatles. Les similitudes avec Uncle Acid, Butthole Surfers et Voïvod sont toujours présentes mais avec un gros plus qui fait toute la différence!

Si vous aimez votre musique avec des saveurs plus piquantes et exotiques, Witches of God a de quoi satisfaire vos oreilles déjà averties. Qu’on se le tienne pour dit, ce nouvel album c’st de la bombe sonore à l’état brut!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Mammoth Storm – Alruna – 2019

Mammoth Storm – Stoner/Doom metal – Suède
Alruna – 2019
Argonauts Records
8,5/10

Le métal extrême est particulièrement large et riche en différences musicales tant au niveau des textures que dans la vitesse d’exécution. On parle fréquemment des groupes ultra rapides mais le ultra lent est généralement relégué aux oubliettes. La formation Suédoise Mammoth Storm nous offre un deuxième album et tout comme son prédécesseur, Alruna est un album typiquement lent, très lent.

On reprends là où on avait laissé avec Fornjot en 2015 avec cinq pièces longues et puissantes pour un total de plus de quarante et une minutes. Mammoth Storm mise sur la lenteur et la profondeur avec des riffs minimalistes regorgeant de réverbération donnant l’impression de naviguer dans les profondeurs des abysses de l’enfer. Malgré cette lourdeur et cette lente oppression sonore, Mammoth Storm joue la carte de la mélodie tout au long de l’album. La production est un peu crasseuse apportant une touche plus sale aux pièces ainsi qu’une noirceur comme si on avançait dans la pénombre à la recherche de quelque mystère enfoui.

Alruna est la suite de Fornjot, on est toujours en terrain connu et le groupe continue sur sa lancée. Un bon album pour les amateurs de Doom pesant et très lent.

Composition: 8
Exécution: 8,5
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 8

3Teeth – Metawar – 2019

3Teeth – Industrial Metal – États-Unis
Metawar – 2019
Century Media
8,7/10

Ceux qui me connaissent savent que je suis un très grand amateur de musique Industrielle et que contrairement au Métalleux typique resté accroché aux années 80, je suis un très grand amateur de claviers et de synthétiseurs. Étant un trippeux de sonorités disjonctées et non conventionnelles, je me devais de tenter une écoute du troisième album de la formation Américaine 3Teeth. Le look et style musical ayant piqué ma curiosité, c’est avec Metawar que je fais ma rencontre avec le groupe.

Dès les premières pièces je constate que ce sera assurément dans mes cordes, le son des claviers sont à la hauteur et le son global du groupe me plaît suffisamment pour continuer l’écoute jusqu’à la fin. 3Teeth, ce n’est pas à la portée de tous, surtout pas destiné au Métalleux aimant les recettes standards du monde métallique. Bien que le groupe soit quand même très Métal dans tous les sens du terme, le côté Industriel et mécanique est aussi très présent donc beaucoup de sonorités provenant de machines et d’échantillons sonores sur les treize pièces de l’album. Guitares abrasives sur une tempo lourd sans flirter avec les rapidité, une voix légèrement distorsionnée et quand même assez agressive le tout reposant sur une rythmique puissante et réglée comme une horloge, voilà tout ce qu’il y a sur cet album et ce qu’il faut mettre en ligne de compte avant la première écoute. Certains parallèles pourraient être faits avec Front Line Assembly et Combichrist tant des les sonorités que par dans l’approche musicale et une certaine ambiance rappelant Ministry par moments.

Metawar est un excellent album du genre qui me permettra de découvrir ce que 3Teeth a fait par le passé. Une très belle réussite pour le genre et surtout du sang neuf en cette année 2019 très pauvre en sorties dignes de ce nom.

Composition: 8,5
Exécution: 8
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Memoriam – Requiem for Mankind – 2019

Memoriam – Death Metal – Angleterre
Requiem for Mankind – 2019
Nuclear Blast
8,6/10

Fondée en 2016 et issue d’un regroupement d’ex-membres de Bolt Thrower et de Benediction, la formation Memoriam en est déjà à son troisième album. J’avais grandement aimé le premier, For the Fallen, paru en 2017 et curieusement, je suis passé complètement à côté du deuxième, The Silent Vigil.

Rquiem for Mankind utilise la même formule que sur le premier album, un Death Metal à la Bolt Thrower avec des riffs incendiaires et des changements de tempos fréquents. Du bon Death bien gras qui nous fait brasser de la tête avec suffisamment de surprises pour apporter une bonne dose originale au tout. Les fans de Bolt Thrower ne se sentiront pas dépaysés, on demeure dans le même registre et dans la même voie. La production est excellente, ça sonne avec puissance et clarté tout en maintenant les instruments homogènes et bien imbriqués les uns dans les autres.

Ce nouvel album est une valeur sûre qui prouve que le Death Metal est encore une fois bien établi et une force de frappe Métallique majeure.

Composition: 8,5
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 9
Appréciation Générale : 8,5

Hate – Auric Gates of Veles – 2019

Hate – Blackened Death Metal – Pologne
Auric Gates of Veles – 2019
Metal Blade
8,2/10

La Pologne est un bassin prolifique pour le Métal Extrême c’est bien connu, juste à parler de Behemoth et Vader et on se retrouve en terrain connu. Il y a aussi une des formations pionnières du Death Metal noirci Polonais qui continue malgré vents et marées à nous produire de bons albums efficaces et honnêtes. Hate en est donc à son onzième album depuis sa création en 1990 et encore une fois le groupe livre la marchandise.

Bien sûr, Hate n’innove aucunement depuis ses débuts mais le groupe offre une mixture de Death Metal à la fois brutal et mélodique avec une touche sombre qui apporte de la noirceur à toute cette brutalité auditive. Le groupe mise sur les riffs sans artifices et ne beurre jamais épais. On va droit au but et c’est tout ce qui compte. La production est une fois de plus plus haute que les standards, ça sonne et cette production aide à faire passer le morceau. En tout dix pièces très bien composées et interprétées et aucun remplissage inutile, c’est direct dans les dents et on ne fait aucun détour inutile.

Une fois de plus Hate nous offre un album sans prétentions, c’est efficace et très honnête. Un bon moment de Death Metal qui frappe fort.

Composition: 8
Exécution: 9
Ambiance: 7
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Beheaded – Only Death Can Save You – 2019

Beheaded – Brutal Death Metal – Malte
Only Death Can Save You – 2019
Agonia Records
8,8/10
Provenant de l’île de Malte entre la Sicile et l’Afrique du Nord, la formation Beheaded n’est pas une des rares formations de ce petit pays de près de 450 000 habitants. Le métal est y est fortement représenté et ce n’est pas chose si curieuse car connaissant la qualité du Métal provenant de son voisin l’Italie, il est dans l’ordre des choses que le style musical le plus extrême y soit représenté de façon si singulière.

Beheaded en est à son sixième album depuis sa formation en… 1991! J’avais connu la formation Maltaise avec Never to Dawn paru en 2012, album qui m’avait plu au point de me faire un point d’honneur de suivre la formation tant dans ses futures sorties que des albums passés. Only Death Can Save You nous ramène à l’album précédent avec ses riffs puissants et gras et la force de frappe de la rythmique qui se veut puissante et dévastatrice. Bien que la musique de Beheaded puisse se classer dans le Brutal Death Metal, plusieurs éléments issus du Thrash Metal se font entendre tout au long de l’album avec des dosages techniques fort appréciables et même si un parallèle avec des formations telles que Suffocation ou Dying Fetus puissent se faire, il est indéniable que Beheaded a une recette Métallique très originale et propre à la formation. La production est digne des grands noms du Death Metal, c’est clair et puissant et tout est à sa place.

Only Death Can Save You est un excellent album de pure défonce auditive comme seul Beheaded peut nous concocter. Un album qui se placera dans les tops de 2019 et deviendra à coup sûr un classique du groupe,

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Firespawn – Abominate – 2019

Firespawn – Death Metal – Suède
Abominate – 2019
Century Media
8,6/10

Après un premier album fort décevant de la part d’un « supergroupe », Firespawn avait rectifié son tir en offrant un album plus personnel avec son deuxième album. À l’instar de son prédécesseur emplit de clichés empruntés aux groupes dont les membres font partie, ce deuxième album montait la créativité et l’honnêteté musicale d’un cran.

Deux ans plus tard, Firespawn nous revient avec Abominate, un album aux allures beaucoup plus techniques et non conventionnelles, on sent que le groupe peaufine sa personnalité en laissant de côté les influences provenant des Unleashed, Entombed et Necrophobic, groupes dont certains membres forment Firespawn. Oui Abominate est très différent des deux albums précédents, il comporte de très bonnes idées et des riffs sombres qui sortent de l’ordinaire mais cela ne suffit pas à crier au génie musical. La musique de Firespawn est très générique et maintes fois entendue mais c’est fait avec efficacité et professionnalisme.

Abominate est un excellent album de Death Metal dans la plus pure des traditions Suédoises. Ça frappe fort, c’est droit et ça fait amplement la job!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Abbath – Outstrider – 2019

Abbath – Black Metal – Norvège
Outstrider – 2019
Season of Mist
8,5/10

Abbath est de retour avec son deuxième album solo, Outstrider. La formation de cet album est toute nouvelle puisque les nouveaux arrivants sont en place depuis 2018 et 2019 et comporte entre autres Mia Wallace (Triumph of Death, Niryth) à la basse.

Outstrider est supérieur au premier album éponyme, on reconnaît la dextérité et le style de riffs propres à Abbath. Bien que ce nouvel album soit la suite de ce que Abbath a pu faire par le passé et que le son global soit Black Metal en général, on retrouve toutefois de nombreuses idées et styles de riffs se rapprochant du Heavy Metal traditionnel dans la veine de Accept ou Dio. La production est un peu floue par moments et un peu trop dans les aigus mais ça apporte un certain charme à la froideur qui se dégage des huit pièces de l’album. Abbath a encore amplement de riffs dans sa manche et est toujours un excellent compositeur

Outstrider est un album à considérer pour les fans de longue date de Immortal et du personnage qu’est Abbath. Le pionnier du Black Metal Norvégien effectue un retour en force en se replantant solidement les deux pieds dans la scène Métallique Internationale.

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 8
Appréciation Générale : 8,5

She Past Away – Disko Anksiyete – 2019

She Past Away – Post Punk/Gothic Rock – Turquie
Disko Anksiyete – 2019
Metropolis Records
9/10

La formation Turque She Past Away nous reviens avec un troisième album et plus de 4 ans d’absence. Le groupe revient en force sous forme de duo, le bassiste İdris Akbulut ayant quitté la formation en 2015.

Le son global du groupe n’a pas vraiment changé si ce n’est que la basse avec chorus n’est plus présente et que les claviers ont pris la place de celle-ci. La guitare et la voix sont toujours identiques à ce que le groupe nous a habitués au fil des sorties, les structures de compositions demeurent également assez similaires. On retrouve toutefois un petit côté un peu plus joyeux dans les pièces de Disko Anksiyete : Des éléments issus du Disco des années 70 font leur apparition sans toutefois prendre toute la place et envenimer la sonorité froide et gothique du groupe. Les pièces sont plus axées sur les sonorités EBM que sur le Gothic Rock comme par le passé, le changement d’instrumentation y est pour quelque chose qui n’enlève en rien à la qualité des compositions. La production monte d’un cran, on sent que le budget est là et que la signature avec Metropolis Records font une réelle diférence.

Ce troisième album est une autre réussite pour She Past Away qui devient le groupe phare de la nouvelle génération du Post Punk et Gothic Rock.

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Minuit Machine – Infrarouge – 2019

Minuit Machine – Synth Wave – France
Infrarouge – 2019
Synth Religion
8,5/10

Le duo Français Minuit Machine effectue son grand retour après une absence de plus de 3 ans. Hélène de Toury et Amandine Stioui nous offrent leur quatrième album intitulé Infrarouge dans leque on retrouve les synthés vaporeux et froids qui ont fait la renommée du groupe.

Ce retour tant attendu frappe dans le mille avec ses neuf nouvelles pièces dans la plus pure tradition du Synth Wave des années 80. Ce nouvel album reprends la même formule que par le passé si ce n’est que la partie percussions est beaucoup plus intense que par le passé. Les structures n’ont pas vraiment changé et les sonorités non plus. On retrouve les mêmes synths analogues et la voix feutrée de Amandine Stioui. Il n’y a rien à redire sur Minuit Machine : Le duo perpétue la voie tracée par les pionniers et c’est excellent.

Les amateurs de ce genre musical minimaliste aimeront Infrarouge qui est déjà devenu un classique du genre.

Composition: 8,5
Exécution: 8
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Antropomorphia – Merciless Savagery – 2019

Antropomorphia – Death Metal – Pays-Bas
Merciless Savagery – 2019
Metal Blade
8,5/10

Initialement fondée en 1989, la formation Antropormorphia avait pris un long congé de près de dix ans entre 1999 et 2009 et en est à son quatrième album depuis son retour. J’avais découvert le groupe néerlandais avec Evangelivm Nekromantia en 2012 et depuis, chaque sortie est une attente dans mon cas.

Merciless Savagery n’apporte pas grand chose de nouveau dans l’univers musical du groupe, on continue à perpétuer les riffs mélancoliques et puissants bien ancrés sur une rythmique droite et percutante. Ce nouvel album est donc égal aux trois précédentes parutions et est également égal d’un bout à l’autre, sans remplissage et sans longueurs. De très bonnes pièces intelligemment bien montées avec des structures intéressantes qui sortent de l’ordinaire du Death Metal du même genre. Le groupe est passé maître dans l’ajout de mélodies disjonctées et glauques pour agrémenter glacialement les riffs puissants au fil des pièces. La production est à la hauteur de ce que l’on doit s’attendre de la part d’un groupe professionnel, c’est clair et limpide et tout est à sa place.

Un autre très bon album de la part de Antropomorphia, une réussite de Death Metal comme on le fait aux Pays-Bas!

Composition: 8,5
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Combichrist – One Fire – 2019

Combichrist – Industrial Metal – Norvège/États-Unis
One Fire – 2019
Out of Line
8,1/10

La formation Norvégienne Combichrist nous sert son neuvième album depuis sa création en 2003. One Fire reprends là où le groupe nous a laissés avec le précédent album en gardant la même formule industrielle métallisée.

Outre la très inutile reprise de California Uber Alles de Dead Kennedys, l’album comporte de très bonnes pièces martelantes avec des synthés lourds et des guitares abrasives. One Fire n’est certes pas le meilleur album de Combichrist mais réussi tout de même à nous rester accrochés du début à la fin. Comme toujours la production est irréprochable et l’énergie mécanique qui se dégage des pièces est assez convaincante pour que tout amateur de musique Industrielle puisse y trouver son compte. On tombe parfois dans le mélo dramatique comme dans The Other dont la lenteur et la mélancolie font pâle figure à la limite du pathétique, le groupe aurait aisément pu couper sur le nombre de pièces car l’album contient quelques remplissages squi pourraient devenir rapidement sans intérêt.

One Fire demeure un album décent qui contient suffisement de matériel pour plaire aux fans de la première heure ainsi qu’aux nouveaux fans.

Composition: 8
Exécution: 8
Ambiance: 8
Production: 8
Appréciation Générale : 7,5

Mirror – Pyramid of Terror – 2019

Mirror – Heavy Metal – Internationnal
Pyramid of Terror – 2019
Bad Omen Records
9/10

La formation Internationale Mirror vient tout juste de lancer son deuxième album, album qui deviendra un classique du Heavy Metal. Comme pour son prédécesseur, Pyramid of Terror offre amplement de sonorités caustiques et originelles pour faire du groupe un des grands du Heavy Metal traditionnel.

Bien assises sur une production classique comme dans le bon vieux temps, les compositions de Mirror rivalisent amplement avec celles de groupes biens établis comme Satan, Iron Maiden ou encore Judas Priest. Le groupe nous assomme à grands coups de guitares tranchantes et de riffs intelligents s’entremêlant d’une rythmique puissante et d’une voix large et présente rappelant celle de Klaus Meine. Ce nouvel album marque également un changement majeur dans l’alignement du groupe : De la formation originale il ne reste que Tas à la basse et Jimmy Mavrommatis à la voix. La formation compte deux nouveaux guitaristes et un nouveau batteur ce qui n’enlève absolument rien au son du groupe, au contraire, ceci semble rendre le groupe encore plus puissant et plus mature musicalement.

Les amateurs de Heavy Metal pur et dur de la belle époque apprécieront ce nouvel opus de Mirror qui se place parmi les grands du genre.

Composition: 9,5
Exécution: 9
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Darkthrone – Old Star – 2019

Darkthrone – Black/Speed/Heavy Metal – Norvège
Old Star – 2019
Peaceville Records
8,3/10

Si vous ne connaissez pas encore Darkthrone il serait grand temps de vous y mettre, ne serait-ce que pour élargir votre culture musicale. Les pionniers du Black Metal sont de retour avec leur dix-huitième album en carrière, carrière qui a été somme toute plutôt constante durant les trente dernières années.

Old Star ne fait pas exception à ce que Darkthrone nous a livré au fil de ses albums : Un son très « Old School » qui rappelle Hellhammer/Celtic Frost et les débuts de Venom. Les instigateurs du « True Norwegian Black Metal » ont peaufiné leur son au fil des années intégrant même des éléments de pur Heavy Metal dans leurs dernières parutions. Sur Old Star, on renoue avec le Black Metal typique qui a fait la renommée du groupe avec des riffs sombres et épiques sur des tempos plus lents et plus étoffés. Ici la vitesse ne prime pas, on mise plutôt sur la finesse et les mélodies bien assises sur une production digne des meilleurs albums de Speed Metal des années 80.

Darkthrone ne signe pas ici son chef d’oeuvre mais perpétue l’oeuvre amorcée il y a plus de trente ans. Un très bon album pour les fans du groupe et un très bon commencement pour les néophytes.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Production: 8
Appréciation Générale : 8,5

The Lord Weird Slough Feg – New Organon – 2019

The Lord Weird Slough Feg – Heavy Metal – États-Unis
New Organon – 2019
Cruz del Sur Music
8,4/10

The Lord Weird Slough Feg nous reviens cette année avec son dixième album depuis sa formation en 1990. Après avoir passé ls quatorze dernières années sous le nom de Slough Feg, le groupe reviens également à son nom originel. New Organon ramène aussi le groupe à ses sources avec son Heavy Metal étoffé et complexe.

Faisant largement oublier le décevant Digital Resistance, New Organon nous ramène le bon vieux The Lord Weird Slough Feg avec ses riffs intelligents qui rappellent Cirith Ungol et Iron Maiden des belles années et la voix unique de Mike Scalzi qui demeure le seul membre original de la formation. Ce nouvel album comporte de très bonnes pièces et assez de fougue pour plaire aux amateurs de vrai Heavy Metal de la vieille école et ce même si on dénote certaines faiblesses au niveau de la constance de l’album, ce dernier comporte quelques pièces de remplissage qui manquent un peu de conviction et d’inspiration, notamment sur la pièce Coming of Age in the Milky Way. La production manque un peu de punch mais elle sonne très années 80 ce qui ajoute un petit cachet « old school » à l’ensemble de l’album.

New Organon n’est certes pas le meilleur album du groupe mais il est loin d’être le pire. Les fans de la premières heure dont je fais partie y trouveront leur compte car cet album nous fais passer un très bon moment de pur Heavy Metal.

Composition: 8
Exécution: 9
Ambiance: 8
Production: 8,5
Appréciation Générale : 8,5

Tronos – Celestial Mechanics – 2019

Tronos – Progressive Groove Metal – International
Celestial Mechanics – 2019
Century Media
9/10

Il est toujours fascinant et intéressant de constater que des musiciens issus de groupes différents puissent nous concocter quelque chose qui sors de l’ordinaire du Métal moyen et proposer des structures et sonorités flyées. C’est le cas de Tronos, formation international qui mets en vedette Shane Embury (Napalm Death, Brujeria) et Dirk Verbeuren (Soilwork, Megadeth) ainsi que des invités spéciaux dont Sanke (Voïvod), Dan Lilker (Nuclear Assault, S.O.D, Brutal Truth), Troy sanders (Mastodon) et Billy Gould (Faith No More).

Dès les premières notes de l’album Celestial Mechanics, on sait que nous aurons affaire avec une musique peu commune aux sonorités riches et en idées disparates. Bien que le qualificatif Metal puisse être de mise, Tronos va beaucoup plus loin que ce simple fait. On emprunte des idées et textures issues du Post Punk, du Progressif, du Stoner Rock et bien d’autres sous genres. Tronos, c’est agressif, psychedelique et vaporeux et ce premier albyum prouve hors de tout doute que l’on peut encore innover dans le vaste monde métallique.

Certes, cet album n’est peut-être pas à la portée de toutes les oreilles car les structures musicales peuvent sembler un tantinet bizarres tout au long de l’album mais l’amateur de folie musicale devrait en apprécier toutes les nuances.

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 9

Rammstein – Rammstein – 2019

Rammstein – Industrial Metal – Allemagne
Rammstein – 2019
Universal Music
8,3/10
L’irrévérencieuse formation Allemande Rammstein nous revient après une absence de dix ans avec son septième album tout simplement intitulé Rammstein. Étant un amateur de sonorités flyées et un fan inconditionnel des mélanges musicaux, je suis à nouveau servi avec ce nouvel album de Rammstein qui est rempli de sonorités diverses et fort intéressantes tout au long de l’album.

L’album commence en force avec trois pièces dans la plus pure tradition de Rammstein avec des riffs acérés et une rythmique mécanique qui cogne dur. Deutschland, Radio et Zeig Dich se succèdent donc en donnant l’impression que cet album sera flamboyant et agressif à souhaits. Toutefois, Auslander donne dans des sonorités plus disco en mettant l’emphase sur les claviers à saveur plus new wave et même si cette pièce est correcte, elle tombe dans la monotonie un brin. Même chose pour Sex qui a des relents de Depeche Mode et son Personnal Jesus. Bref, une pièce plus que moyenne qui passe assez inaperçue. Puppe est beaucoup plus intéressante avec son mid-tempo lourd et ses sonorités angoissantes mais le reste de l’album est plutôt calme et manque de vivacité.

Même si Rammstein n’a pas perdu ses repères et ses sonorités, ce nouvel album est loin derrière les Reise, Reise, Mutter ou Sehnsucht. Il plaira sans doute tout de même aux fans finis car ça reste du vrai Rammstein.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 7

Valborg – Zentrum – 2019

Valborg – Avant-Garde/Doom Metal – Allemagne
Zentrum – 2019
Lupus Lounge
8,5/10

Le trio Allemand Valborg nous offre son septième album intitulé Zentrum. J’avais découvert la formation avec le précédent album, Endstrand, paru en 2017. J’avais accroché à la formation et la venue d’un nouvel album me réjouit quand même pas mal.

D’entrée de jeu, Valborg n’est pas pour toutes les oreilles car le style minimaliste et sauvage pourrait en dérouter plus d’un. Zentrum est la suite directe à Endstrand où se poursuivent les sonorités mécaniques aux influences industrielles avec les relents Black Metal par moments. Les pièces de ce nouvel album sont un peu moins colorées que sur le précédent album mais l’atmosphère glauque et post apocalyptique est toujours bien ancrés dans la musique de Valborg. Quelques similitudes avec Voïvod sont également présentes surtout au niveau des structures musicales et des accords atonaux ce qui n’est pas pour me déplaire! Le groupe explore également certaines sonorités issues du post-punk et le chant en Allemand apporte une dimension très crue et pas gentille aidant à rendre la musique du groupe plus angoissante. La production est une fois de plus une réussite, ça sonne et c’est puissant.

Les amateurs de musique minimaliste et répétitive vont adorer ce nouvel album. Pour ma part, je vais reculer dans la discographie du groupe pour me faire une meilleure idée sur son cheminement musical.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Possessed – Revelations of Oblivion – 2019

Possessed – Death/Thrash Metal – États-Unis
Revelation of Oblivion – 2019
Nuclear Blast
8,7/10

La légendaire formation Possessed est de retour avec un troisième album en carrière, album qui sort 33 and après le deuxième album, Beyond the Gates paru en 1986. Jeff Beccera fait revivre Possessed depuis 2007 avec des spectacles ici et là au grand plaisir de fans, vieux ou jeune. A la surprise générale, le groupe nous pond ce troisième album et malgré le « hype » qu’il peut susciter, j’ai évidement jeté une oreille pour la curiosité.

Et bien, contre toute attente, je dois avouer que c’est assez réussi! C’est du Possessed pur et dur comme à l’époque avec le même type de riffs et la même rythmique, on a même droit au son de batterie de l’époque. La production est évidement beaucoup plus léchée que les productions des années 80 ce qui aide à rendre justice aux pièces. La voix de Jeff Beccera n’a pas vraiment changé, toujours le même timbre granuleux mais avec plus de puissance et de profondeur. Même si Possessed ne ré-invente pas la roue avec cet album, il n’en demeure pas moins que c’est la suite logique à Beyond the Gates, c’est très bien fait et ça varlope pas mal.

Ma curiosité maintenant piquée, je ne peux que vous conseiller d’écouter Revelations of Oblivion qui plaira aux vieux bonhommes nostalgiques comme moi et aussi aux jeunes de la nouvelle génération Thrash.

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Genérale : 8,5

Sabbath Assembly – A Letter to Red – 2019

Sabbath Assembly – Occult Rock – États-Unis
A Letter to Red – 2019
Svart Records
8,7/10

Sabbath Assembly nous offre son septième album en carrière. Intitulé A Letter to Red, ce nouvel album marque un retour aux sources pour le groupe. On délaisse le côté progressif pour conserver des sonorités plus 70’s rock.

Ce changement de cap du groupe apporte son lot de curiosité et de questionnements. Bien que l’album soit à la hauteur de ce que le groupe nous a habitué par le passé, il est un peu plus faible que les deux parutions précédentes. Jamie Myers nous offre encore une fois sa voix chaude et puissante mais la complexité des compositions a diminué de façon considérable, le groupe a choisi de diminuer les envolées spectaculaires pour se concentrer sur les riffs efficaces et accrocheurs. Les sonorités flyées et la mélancolie sont toujours présentes et la puissance du groupe n’a pas perdu de sa ferveur, la production est beaucoup plus fluide et claire que sur les précédentes parutions ce qui enlève un peu le charme et les sonorités granuleuses qui forgeaient le son de Sabbath Assembly.

A Letter to Red est néanmoins un très bon album de Hard Rock à la sauce 70’s, cet album plaira aux fans de la première heure sans aucun doute.

Composition: 8,5
Exécution: 9
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Générale : 8,5

Vltimas – Something Wicked Marches In – 2019

Vltimas – Blackened Death Metal – Internationnal
Something Wicked Marches In – 2019
Season of Mist
9,1/10

Que se passe t-il lorsque l’on réunit David Vincent, Rune Eriksen et Flo Mounier? Une bombe musicale allaint Black Metal et Death Metal dans les plus pures traditions et un super groupe explosif nommé Vltimas.

C’est à grands coups de riffs étoffés et de rythmique martelante que Vltimas nous offr un premier album qui décoiffe et dévaste tout sur son passage. David Vincent nous livre une perforamnce vocale des plus percutantes et le niveau de composition est surprenant, Morbid Angel peut aller se rhabiller, Vincent fait ici un immense pied de nez à Trey Azagthoth. La production est une réussite à tout points de vue, l.album sonne et ça aide à rendre les pièces encore plus puissantes. Signe que cet album en est un de taille, les 38 minutes et les neuf pièces passent très rapidement, aucun moment de faiblesse ni de remplissage inutile, que de l’excellence d’un bout à l’autre.

Pour ceux qui doutaient encore de David Vincent, rassurez-vous il est encore présent et en pleine forme. Un excellent album qui sera haut dans les tops de 2019.

Composition: 9
Exécution: 9,5
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Genérale : 9

Vorga – Radiant Gloom – 2019

Vorga – Black Metal – Allemagne
Radiant Gloom – 2019
Indepoendant
8,3/10

Vorga est une toute jeune formation Allemande fondée en 2016. Oeuvrant dans un créneau Black Métal près des origines, le groupe nous offre son premier EP intitulé Radiant Gloom paru de façon indépendante cette année.

Dès les premières notes de The Black Age on sait que nous aurons droit à de la musique de qualité avec une excellente production. Le quatuor est assez habile avec les riffs froids et a une très bonne maîtrise des instruments. Niveau composition, c’est très professionnel, on entends des relents de Immortal et même de Necrophobic au fil des quatre pièces de l’album tout en ayant une signature propre et une sonorité riche en textures. Le groupe mise sur une rythmique mid-tempo avec des mélodies bien ficelées.

Vorga signe un très bon premier effort, le groupe sera à surveiller de près pour la prochaine sortie. Si vous aimez le Black metal froid et sombre, Radiant Gloom est pour vous!

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Production: 8,5
Appréciation Générale : 8

Rotting Christ – The Heretics – 2019

Rotting Christ – Melodic Black Metal – Grèce
The Heretics – 2019
Season of Mist
8,8/10

Rotting Christ est l’une de ces formations qui ne font pas les choses à moitié. Le groupe a toujours un quelque chose de différent à proposer d’album en album et se ressource assez régulièreement. Ayant d.buté sa carrière comme étant un groupe mélangeant le Grind et le Black Metal, les Grecs ont par la suite adopté une approche plus Gothique avec des albums comme Theogonia, Aelo ou Kata Ton Daimona Eaytoy pour revenir à un son plus près du Black Metal avec Rituals.

Treizième album du iroupe, The Heretics reprends exactement là où Rituals nous avait laissés en 2016 avec une musique répétitive et hypnotique alliant riffs mordants et lenteur vaporeuse. On reprends les rituels en y ajoutant une dose plus majestueuse et invocatrice tout en gardant l’essence même de Rotting Christ. The Heretics est un peu moins percutant que son prédécesseur mais concserve tout le charme et les textures sonores propres aux habitudes du groupe depuis les cinq ou six derniers albums. Rotting Christ garde toujours son cap en nous offrant l’excellence sonore et des textures musicales grandioses. Ici on a droit à des sonorités un peu médiévales avec des choeurs rappelant les chants grégoriens avec un soupçon d’éléments folk aux tendances païennes, ce qui n’est pas pour me déplaire.

The Heretics est une excellente offrande de la part de Rotting Christ, plus lente que d’habitude mais toujours aussi majestueuse. Un album qui plaira aux fans du groupe sans aucun doute!

Composition: 8,5
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Générale : 8,5

Malevolent Creation – The 13th Beast – 2019

Malevolent Creation – Death Metal – États-Unis
The 13th Beast – 2019
Century Media
8,1/10

Le monde du Death Metal est devenu très vaste au fil des décennies et comporte d’innombrables groupes ayant fait leur marque depuis les débuts de ce sous-genre métallique à la fin des années 80. Les Floridiens de Malevolent Creation en sont à leur treizième album en carrière et la fondation du groupe datant de 1987 en fait l’un des pionniers du genre.

The 13th Beast s’inscrit dans la lignée de ce que le groupe nous a habitués d’album en album durant les 32 dernières années en maintenant toujours le cap avec la même agilité et le même genre. Ce nouvel album ne comporte pas de réelle surprise, onze nouvelle compositions taillées dans le même Métal que les précédents albums sans aucun changement de direction. Certains diront que c’est parfait comme ça mais en bout de ligne répéter le même album sortie après sortie peut relever de la redondance pure et dure. La production est très bonne et le niveau de composition est toujours aussi élevé, c’est du très bon Death Metal de la vieille école qui plaira aux fans de la première heure.

En résumé, The 13th Beast sonne comme tous les autres albums du groupe et sonne comme tous les groupes du même genre. Pas d’innovation ou d’idées nouvelles mais ça reste efficace et bien fait.

Composition: 8
Exécution: 8,5
Ambiance: 7,5
Production: 8,5
Appréciation Générale : 8

Front Line Assembly – Wake Up the Coma – 2019

Front Line Assembly – Industrial – Canada
Wake Up the Coma – 2019
Metropolis Records
8,5/10

Wake Up the Coma marque la sortie du 19e album studio de la formation Canadienne Front Line Assembly. Le Duo de Bill Leeb et Rhys Fulber en est une pionnière du genre, le duo oeuvrant dans cette cscène depuis plus de trois décennies. Bill Leeb a même fait partie de la légendaire formation Skinny Puppy à ses débuts sous le pseudonyme de Wilhelm Shroeder.

Ce nouvel album respire une fois de plus la marque de commerce de FLA, lourdement axé sur les claviers et sonorités diverses apportant tantôt des éléments atmosphériques et vaporeux, tantôt un martèlement continu où l’agressivité et la puissance sont à l’honneur. Mis à part la pathétique reprise de Rock Me Amadeus, la majorité des douze pièces de l,album sont efficaces et renferment de bonnes idées. On sent un essoufflement dans les compositions, possiblement dû à un manque d’inspiration par moments. Comme toujours, la production est excellente et rends justice au travail de Bill Leeb. L’album comprends également des invités surprises de taille dont Robert Gorl (DAF), Nick Holmes (Paradise Lost, Bloodbath) et Chris Connelly (Revolting Cocks, Ministry) qui apportent un petit plus à leur pièce respective.

Wake Up the Coma n’est pas un Gashed Senses & Crossfire ou un Tactical Neural Implant mais un album correct qui s’écoute plutôt bien malgré l’horripilante reprise de Falco dont on se serait totalement passé.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Générale : 8

The Claypool Lennon Delirium – South of Reality – 2019

The Claypool Lennon Delirium – Psychedelic Rock/Experimental – États-Unis
South of Reality – 2019
ATO Records
9,7/10

Deuxième album studio pour The Claypool Lennon Delirirum qui pousse ici beaucoup plus loin la folie et l’expérimentation musicale qui avaient été engendrées sur Monoltih of Phobos en 2016. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce projet, la réponse à votre question c’est oui, il s’agit bien d’un prijet avec Les Claypool de Primus et Sean Lennon, fils de vous savez qui.

Sur South of Reality, le duo se partage une fois de plus l’instrumentation, les voix et la production. Sean Lennon prenant la guitare comme instrument principal et Les Claypool la basse, les deux jouant le reste des divers et nombreux instruments au fil des pièces. J’avais déjà mentionné par le passé que ce projet était un genre de clash entre The Beatles et Primus mais c’est beaucoup plus que ça. Le duo nage en plein délire psychédélique et très progressif et bien que certains éléments sonores provenant des Sgt. Peppers ou Revolver, les deux comparses puisent à même la source Progressive pour élaborer des pi`ces complexes et riches en sonorités diverses. Les King Crimson, Pink Floyd et autres sommités des années 70 font partie intégrante du son global de The Claypool Lennon Delirium, les arrangements étant époustouflants et les ambiances complètement disjonctées! Il est intéressant d’entendre le fruit de la rencontre de deux génies musicaux semblant à l’opposé l’un de l’autre, nous connaission déjà la qualité musicale de Claypool, mais celle de Lennon n’était à peu près pas connue, le fils de l’autre a autant de talent que son paternel et a un petit quelque chose de tordu provenant de sa mère créant ainsi un mélange explosif de sonorités et d’idées riches en couleurs!

South of Reality est supérieur à son prédécesseur et c’est un album que tout amateur de musique progressive et hors normes se doit d’écouter. Le début de 2019 était un peu mou en sorties jusqu’ici mais avec ce deuxième album, The Claypool Lennon Delirium vient rectifier le tir!

Composition: 9,5
Exécution: 10
Ambiance: 9,5
Production: 9,5
Appréciation Genérale : 10