Hypocrisy – Worship – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1833
Hypocrisy – Worship – 2021
Suède

On dira bien ce qu’on veut mais force est d’avouer que Peter Tagtgren est tout un génie musical et un pionnier fort influent qui a redéfini le Death Emtal à grands coups de riffs caustiques et de rythmique dévastatrice. Que ce soit avec Bloodbath, Pain ou Hypocrisy, le bonhomme a eu et a toujours un impact indéniable sur le cours de l’histoire métallique. Et hormis le décevant bizarroïde Catch 22, Hypocrisy n’a jamais fait de mauvais album, au contraire! Rendu à son treizième album, sous la bannière Hypocrisy, Tagtgren nous assommait une fois de plus avec sa férocité et sa fougue légendaire avec onze pièces épiques qui cognent dur. Le maître du riff et des arrangements avait frappé fort et prouvait qu’il était toujours ce pionnier qui a contribué à transformer le Death Metal Suédois et le Death Metal tout court. Un autre chef d’ouvre signé Peter Tagtgren qu’il faut impérativement écouter avec du bon son et une réelle prédisposition pour la musique plus extrême!

Sadist – Something to Pierce – 2025

Sadist – Progressive Death Metal – Italie
Something to Pierce – 2025
Agonia Records
9/10

Bien que connaissant Sadist que de nom depuis la moitié des années 2000, ce n’est qu’avec Hyaena que j’ai vraiment découvert l’univers musical de la formation Italienne. Je suis un fan depuis et hormis le désastreux Lego, j’aime la totalité de sa discographie sans exception et chaque sortie est une découverte incroyable pour moi. Sadist en est rendu à son dixième album et comme pour tous les autres précédents, je suis loin d’être déçu!

De prime abord, Sadist est une formation difficile d’accès principalement dû à ses mélanges hétéroclites de sonorités issues de divers milieux musicaux comme le Jazz et le Progressif pur et dur mais c’est surtout avec ses sonorités électroniques que le groupe trouve difficilement d’adeptes dans le vaste monde métallique. Pourtant, son Death Metal est très puissant et très technique et quand on écoute attentivement, les diverses textures s’imbriquant les unes dans les autres viennent former un tout incroyablement bien ficelé et évidement très original. Malgré une production floue laissant un peu à désirer, Something to Pierce offre dix pièces complexes dans lesquelles le maître Tommaso Talamanca s’en donne à cœur joie en expérimentant avec les sons et les structures peu conventionnelles pour former un tout homogène. Sadist est maintenant devenu un duo avec des musiciens invités pour la basse et la batterie. Roberto Traverso, alias Trevor Nadir, occupe toujours le poste de vocaliste et est plus en forme que jamais.

Something to Pierce c’est du pur Sadist totalement disjoncté comme nous avons toujours conne le groupe. Si vous aimez le Death Metal un peu chaotique avec des sonorités bizarres, ce dixième album est tout à fait indiqué pour vous faire passer un très bon moment d’émerveillement sonore! Pour ma part, cet album fera assurément partie des tops de l’année!

Composition : 9
Exécution : 9,5
Atmosphère : 9
Production : 8,5
Appréciation générale : 9

Obscura – A Valediction – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1832
Obscura – A Valediction – 2021
Allemagne

Lorsqu’on parle de Death Metal technique, plusieurs noms nous viennent à l’esprit tant le genre a évolué au cours des trois dernières décennies. Le nom de Obscura revient légitimement souvent dans la longue liuste des groupes ultra techniques et avec raison. Le quatuor Allemand nous sert un Death Metal très mélodique dans lequel les guitares sont capables d’êtres dignes des plus grands virtuoses de l’histoire mais le groupe ne s’arrête pas là pour autant. Sur son sixième, les exploits complexes sont toujours en avant plan et les éléments tantôt Jazzy et régulièrement Progressifs sont une fois de plus la pierre anguilaire du style du groupe. A Valediction comporte onze pièces qui en mettent plein les oreilles avec son lot appréciable de « shredding » et de technicité exemplaire qui ravit les amateurs de ce genre de mixture frôlant parfois la condescendance musicale. Un excellent album de pure défonce technique à écouter sans rien faire d’autre que se concentrer sur ce qui se passe. Ceci dit, Yngwie Malmsteen peut aller se rhabiller!

Exodus – Persona Non Grata – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1831
Exodus – Persona Non Grata – 2021
États-Unis

Exodus est un des pionniers du Thrash Metal et un Titan du genre. Alors, pourquoi ce groupe si influent n’a jamais réussi à se tailler une place au sommet comme ses compatriotes de l’époque? Serait-ce à cause du chanteur à la voix nasillarde et horripilante? Steve Souza est venu, parti, revenu, reparti, revenu et reparti une fois de plus. La girouette aura collaboré à deux albums depuis son retour en 2014, Persona Non Grata en sera son dernier avec le groupe. Onzième album original de la discographie, cet album nous montre un Exodus plus puissant que jamais avec des riffs destructeurs et des compositions dévastatrices prouvant que le groupe Californien est toujours le pionnier qu’il a toujours été et que Gary Holt est un grand maître du riff. Mais, une fois de plus, la voix de Souza vient gâcher une partie de ces compositions et heureusement pour nous, ce sera la dernière fois, espérons-le car Souza a été remercié du groupe en 2025 laissant sa place au retour de Rob Dukes qui est le meilleur chanteur de la formation après le regretté Paul Baloff. Persona Non Grata est malgré tout un très bon album d’Exodus et je suis impatient d’entendre la suite avec Dukes en avant plan!

E-Force – Mindbender – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1830
E-Force – Mindbender – 2021
France

E-Force c’est le pseudonyme utilisé par Eric Forrest lorsqu’il était bassiste et chanteur de Voïvod. Après son départ du myhtique groupe Québécois, Forrest avait fondé son propre projet musical en le nommant comme son légendaire pseudo. E-Force est rapidement devenu un genre d’extension de ce que le bonhomme faisait avec Voïvod et sa musique s’en est beaucoup rapprochée tout en étant originale et propre au nouveau projet. Relocalisé en France depuis plus de vingt ans, E-Force continue à nous embraser de ses riffs furieux et ses compositions abrasives qui se ressentent toujours sur son dernier album en date de cette chronique. Mindbender c’est du E-Force pur à 100% toujours avec ses relents de Voïvod de la période Negatron et Phobos. L’influence de Piggy se fait encore sentir au fil des pièces au niveau des riffs dissonants et c’es ttrès bien comme ça! E-Force perpétue une période de sa vie riche en sonorités et en éléments musicaux qui nous frappent de plein fouet. Mindbender est un excellent album de Thrash Metal noirci et complexe et bien qu’Eric Forrest ne soit pas l’un des musiciens les plus connus de la sphère métallique, il continue à influencer le genre avec ferveur et brio. À écouter avec du son de qualité et à haut débit!

Der Weg einer Freiheit – Noktvrn – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1829
Der Weg einer Freiheit – Noktvrn – 2021
Allemagne

Avec son cinquième album, la formation Allemande Der Weg einer Freiheit poursuivait exactement là où elle nous avait laissé avec son album précédent. Finisterre se terminait par une longue pièce titre mélancolique de plus de onze minutes et Noktvrn reprenait avec Finisterre II en pièce d’ouverture qui dégageait des airs de pure tristesse et de beauté sombre pour finalement s’immiscer dans Monument, la pièce suivante avec ses grands airs de Black Metal torturé, mélodique et assez technique. Donc, Noktvrn est la suite directe de Finisterre dans lequel le quatuor poursuivait sa route vers des sonorités froides bien imprégnées dans des riffs coupés au rasoir et une rythmique de feu rapide et très puissante. On retrouvera cette mélancolie sinistre tout au long de l’album au travers des sept pièces composant ce chef d’œuvre qui nous emprisonne entre deux dimensions, celle du monde éveillé et celle du monde endormi. À écouter sans rien faire d’autre qu’écouter attentivement en se permettant de se laisser aller à rêvasser pour pénétrer dans ces deux mondes mystérieux et embrumés.

Hex A.D. – Funeral Tango for Gods & Men – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1828
Hex A.D. – Funeral Tango for Gods & Men – 2021
Norvège

Méconnue dans la grande scène métallique mondiale et totalement inconnue du grand public, la formation Norvégienne Hex A.D. est pourtant pourvue de bien des qualités musicales qui méritent d’être découvertes car avec un peu de recul et d’écoutes, on constate que cette formation nébuleuse est en partie responsable de l’évolution de la musique dite progressive dans un créneau plus lourd. En digne successeur de Cathedral, Hex A.D. a cumulé en date de cette chronique six albums depuis ses débuts en 2014 mélangeant habilement un Doom Metal psychédélique avec un Progressif inspiré des grands noms des années 70. Funeral Tango for Gods & Men, cinquième de la liste, explorait encore plus la facette Progressive tout en gardant le côté psychédélique et en ajoutant des instrumentations disjonctées avec l’orgue Hammond bien assis sur des riffs de guitares lourds et majestueux. Si on est un tant soit peu amateur de pur Doom originel avec des idées totalement capotées, Hex A.D. est décidément un groupe à découvrir et surtout à considérer pour la richesse de ses textures et de ses arrangements atmosphériques bien imprégnés dans des compositions incroyables!

Devil Electric – Godless – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1827
Devil Electric – Godless – 2021
Australie

Depuis le retour en force du Rock Occulte vers la deuxième moitié des années 2000, les groupes ayant une femme à leur tête ont foisonné pour notre plus grand plaisir auditif. S’inspirant directement de Black Sabbath, la formation Australienne Devil Electric est l’une de ces entités ayant pris le taureau par les cornes pour faire revivre la magie occulte et les sonorités originelles. Godless, deuxième album de la discographie, propose des riffs lourds et majestueux provenant directement de la source elle-même tout en se dotant de textures originales et propres au groupe. Si vous aimez le Doom granuleux et caverneux avec une voix de sorcière envoûtante, Devil Electric est fortement à conseiller voire primordial à découvrir. Godless est l’un de ces albums qui nous prennent par surprise et qui nous rends tout simplement accro!

Thulcandra – A Dying Wish – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1826
Thulcandra – A Dying Wish – 2021
Allemagne

Bien que Thulcandra aitr débuté sa carrière en tant qu’hommage avoué à Dissection, la formation Allemande a toutefois développé sa propre sonorité tout en gardant ce pencanht pour la musique de Jon Nödtveidt. Son quatrième album offrait toujours les riffs mélodiques des deux premiers avec plus de fougue et de textures originales montrant ainsi que les membres du quatuor étaient d’excellents compositeurs qui portaient la flamme du Death Metal noirci à bout de bras. A Dying Wish montrait aussi la haute technicité du groupe qui n’avait plus rien à envier à quiconque à ce niveau. Un excellent album qui nous montre vers quoi Dissection aurait pu évoluer sans les éléments tragiques qui ont conduit son leader à commettre un acte répréhensible pour finalement s’enlever la vie. À écouter avec une bonne dose de débit sonore en se brassant la tête!

Behemoth – The Shit ov God – 2025

Behemoth – Black/Death Metal – Pologne
The Shit ov God – 2025
Nuclear Blast
9,2/10

Behemoth en est à son treizième album en carrière et je sais pertinemment que je suis en retard pour chronique The Shit ov God paru en mai 2025. La troupe de Nergal fait partie des formations de musique extrême que j’affectionne particulièrement depuis que j’ai vraiment découvert le groupe avec Demigod en 2004. Non pas parce que je ne connaissais pas mais disons qu’à l’époque, le Death Metal ne faisait pas partie de mes préférences musicales. Tours est-il que plus de vingt ans et sept albums plus tard, je suis toujours un fan inconditionnel du travail de Nergal avec son projet irrévérencieux.

Bien sûr, j’ai découvert la discographie antérieure à Demigod et même si Behemoth n’est plus le groupe de Black Metal de ses débuts, le trio offre toujours des albums solides et très puissants. The Shit ov God ne fait pas exception, Nergal y va encore une fois avec ses émotions et sa haine indéfectible de la Chrétienté et des tout ce qui entoure cette religion. Sataniste convaincu, Nergal a eu plusieurs démêlés avec les autorités religieuses Polonaises au fil de sa carrière et le bonhomme se tient toujours debout face à cette institution hypocrite. The Shit ov God, ça dit tout : Nous sommes la merde de Dieu et Nergal se lâche lousse une fois de plus avec huit pièces mordantes et directes bien imprégnées de riffs un peu plus minimalistes qu’à l’habitude mais qui ont autant d’impact sur le message. Certains diront que Behemoth ramollit avec le temps, peut-être. Moi, j’appelle ça l’évolution au fil du temps et Nergal le prouve à merveille car The Shit ov God est un sacré bon album qui frappe fort et qui nous transporte dans des contrées sombres et vaporeuses. Le tout avec une super production moderne comme sur les précédents albums des vingt dernières années.

The Shit ov God c’est un album de pur Behemoth qui se retrouvera très haut dans le top 2025 de Hurlemort. Nergal est rendu là dans son cheminement musical en tant qu’artiste et c’est très bien ainsi!

Composition : 9
Exécution : 9,5
Atmosphère : 9
Production : 9,5
Appréciation générale : 9

Mastodon – Hushed and Grim – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1825
Mastodon – Hushed and Grim – 2021
États-Unis

Hushed and Grim est le huitième et dernier album de Mastodon en date de cette chronique. Ce sera également le tout dernier album de Brent Hinds qui s’est fait montrer la porte de sortie en 2025, ce qui a ensuite provoqué une crise de diva de sa part. Hushed and Grim est un album très long de plus de 90 minutes avec ce qu’on appelle du remplissage. Cet album a été sévèrement critiqué par des fans qui n’acceptent toujours pas le changement et l’évolution. Pourtant, malgré sa longueur excessive, Hushed and Grim est un très bon album de Mastodon avec ses riffs légendaires et ses structures tantôt très directes et minimalistes et souvent Progressives avec des textures diverses venant remplir les compositions. Une fois de plus les quatre membres se partagent les vocaux même si Troy Sanders en fait plus que les trois autres. Mastodon a révolutionné le Sludge en incorporant beaucoup d’éléments Progressifs et a tranquillement migré vers des sonorités plus Hard Rock au fil de sa carrière et Hushed and Grim est un excellent exemple du talent de composition des membres du groupe. À écouter attentivement pour apprécier toutes les subtilités.

Lucifer – Lucifer IV – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1824
Lucifer – Lucifer IV – 2021
International

Avec son quatrième chapitre, la formation Lucifer menée d’une main de fer par la belle et talentueuse Johanna Platow dont la voix chaleureuse vient remplir les sonorités Hard Rock et Doom Metal de cet opus. Ce quatrième volet poursuit habilement ce qui avait été commencé avec le volume I et les deux suivants en revenant un peu en arrière vers un Doom caverneux et profond toujours avec cette touche occulte qui donne son originalité au groupe. Cet album nous prouve une fois de plus que Lucifer est bien ancré dans cette nouvelle vague des artistes faisant un retour vers le passé des années 70 avec onze pièce épiques et puissantes à écouter sans relâche, en boucle encore et encore!

Sarke – Allsighr – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1823
Sarke – Allsighr – 2021
Norvège

Ai fil de ses sorties d’albums, la formation Norvégienne Sarke avait redéfini la façon de faire du Black Metal en incorporant des éléments plus subtils à la limite du Progressif tout en gardant la froideur et l’atmosphère du Balck Metal originel teinté de Thrash Metal de la vieille école. Le supergroupe réunissant Nocturno Culto avec des membres d’illustres groupes comme Enslaved, Satyricon ou ICS Vortex a fait évoluer un genre en le faisant entrer dans le 21e siècle à grands coups de riffs complexes et de textures diverses pour offrir des compositions enlevantes et surtout merveilleusement structurées apportant un vent de fraîcheur dont nous avions cruellement besoin. Allsighr est la suite logique des précédents albums sur lequel les guitares abrasives sont bien enveloppées dans des claviers vaporeux contrastant ainsi avec la sauvagerie sonore souvent associée au Black Metal originel. Un autre excellent album pour le groupe, si ce n’est un de ses meilleurs, qu’il faut impérativement écouter pour bien saisir l’ampleur des sonorités offertes et de leur importance capitale pour l’évolution métallique.

U.D.O. – Game Over – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1822
U.D.O. – Game Over – 2021
Allemagne

Tout métalleux devrait minimalement connaître les racines et surtout les pionniers. Si vous ne connaissez pas encore le légendaire Udo Dirkschneider avec sa voix éraillée, il serait vraiment temps de faire vos devoirs. Avec dix albums en tant que chanteur d’Accept et rendu à dix-huit albums au moment d’écrire ces lignes avec son projet solo U.D.O., Udo est incontestablement un véritable pilier du Heavy Metal avec une carrière de près de cinquante ans et se doit d’être reconnu comme étant l’une des icônes du genre avec Rob Halford ou Bruce Dickinson. Game Over est le dix-septième de la longue feuille de route de U.D.O., projet qui n,a jamais sorti un seul mauvais album et qui poursuit sans flancher l’héritage laissé par Accept. Et justement, Udo fait du meilleur Accept que le groupe hommage mené par Wolf Hoffmann. Game Over prouve hors de tout doute ce fait avec seize pièces épiques de pur Heavy Metal puissant et rassembleur. Udo est toujours en pleine forme et toujours en voix même du haut de ses 73 ans et nous donne encore de magistrales leçons sur commet le Heavy Metal se doit d’être livré! Allez, grimpons le volume et laissons-nous bercer par cette superpuissance métallique!

Massacre – Resurgence – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1821
Massacre – Resurgence – 2021
États-Unis

Après un premier album fracassant qui changera le monde du Death Metal en 1991, la formation Américaine Massacre avit sorti une horreur musicale avec son deuxième album avant de sombrer dans l’oubli pour finalement disparaître de la carte métallique en 1992. Le groupe s’est reformé et séparé à maintes reprises par la suite pour finalement atteindre un alignement stable depuis 2019 tournant autour de Kam Lee. Resurgence est donc le premier album digne de ce nom qui suit ce qui avait été initié avec From Beyond en 1991. Bien que Massacre ne réinvente absolument rien avec cet album, son Death Metal est tout de même très près des origines et son statut de pionnier en la matière. Massacre a eu une carrière en dents de scie et s’est plus souvent planté au fil des ans qu’il n’a sorti de bons albums mais rendons à César ce qui appartient à César, Resurgence est un très bon album de pur Death Metal originel qu’il faut prendre en considération dans cette belle grand évolution métallique. Est-ce que Kam Lee réussira par la suite à garder le cap avec les sorties suivantes? C’est ce que nous découvrirons dans une future chronique!

Cradle of Filth – Existence is Futile – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1820
Cradle of Filth – Existence is Futile – 2021
Angleterre

Cradle of Filth. Souvent imité mais jamais égalé, du moins dans son style unique. Le groupe mené par Dani Filth avait débuté ses activités en tant que pilier du Black Metal horrifique et symphonique mais avait migré vers le Gothique assez tôt dans sa discographie pour devenir l’un des porte étendards de la musique dite Gothique extrême au grand dam des fans des tout débuts. Est-ce que Cradle of Filth a déjà sorti un mauvais album? Possiblement des moins bons mais sa discographie a toujours été des plus solides au fil des 35 dernières années. Existence is Futile est le quatorzième de la liste (si on omet le réenregistrement inutile de Dusk and Her Embrace paru en 2016), album qui nous offre des pièces brillamment composées et arrangées et qui donnent le goût de tout démolir et de se défouler avec ses textures ténébreuses et ses sonorités dignes d’un film de Tim Burton. Cradle of Filth prouve une fois de plus qu’il est toujours influent et qu’il est en pleine possession de son art. Allez, sortez la noirceur qui sommeille en vous et laissez-vous bercer par elle au son des riffs puissants de ce magnifique album!

1914 – Where Fear and Weapons Meet – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1819
1914 – Where Fear and Weapons Meet – 2021
Ukraine

Même si les Ukrainiens ne l’ont pas facile depuis quelques années, sa scène métallique quant à elle se porte très bien avec des groupes incroyables comme 1914. Ce quintette met en musique la réalité et les histoires de la première guerre mondiale avec une musique abrasive, sombre et mélodique à cheval entre le Death Metal noirci et le Doom Metal sorti tout droit des ténèbres en mettant l’Accent sur des passages symphoniques pour donner du grandiose à ses pièces. Where Fear and Weapons Meet, troisième album de sa discographie, avait vu le groupe signer avec Napalm Records pour être en mesure d’étendre son empire musical à travers la planète. Le groupe réussi l’exploit de recréer la guerre et la vie des tranchées au travers sa musique brutale et puissante et ce troisième album permettra à 1914 de grandir et de porter son influence encore plus loin. À écouter sur le champ!

Hate – Rugia – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1818
Hate – Rugia – 2021
Pologne

Rugia est fort possiblement l’album le plus percutant de la discographie de la formation Polonaise Hate. Ce douzième album brillamment produit prouvait que les Polonais étaient toujours le groupe pionnier du Death Metal sombre qu’il a toujours été avec des riffs incisifs et une rythmique qui frappe fort, le tout bien ancrés dans une production moderne et fluide. Hate est mené d’une main de fer par Adam Buszko depuis ses débuts en 1991 et n’a jamais connu de baisse en qualité musicale depuis. Rugia ne fait pas exception à cette traditionnelle qualité qui nous frappe de plein fouet avec des compositions enlevantes et brutales. À écouter sans répit avec un maximum de volume sonore pour se laisser imprégner par cette toute puissance!

Ministry – Moral Hygiene – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1817
Ministry – Moral Hygiene – 2021
États-Unis

Avec son quinzième album, Ministry annonçait sa retraite pour la troisième fois… Jusqu’à la prochaine. Moral Hygiene reprenait à peu près les sonorités de son très démoli prédécesseur avec un retour aux origines de Ministry mais aussi avec des idées provenant des projets Revolting Cocks et Lard. En fait, Moral Hygiene est un album plus Industriel que Métal avec de superbes idées comme seul oncle Al peut nous balancer par la tête. On frappe une fois de plus sur les républicains à grands coups de parole caustiques et irrévérencieuses et le principal intéressé s’en donne à cœur joie. Moral Hygiene c’est du pur Jourgensen et du Ministry à 100%. Un album parfait pour les fans finis comme moi qui prouve que veut, veut pas, Al Jourgensen est tout un génie et un grand influenceur de son époque qui brasse la cage aux politiciens véreux et au système pourri dans lequel on vit. Notons la participation de Jello Biaffra qui, une fois de plus, n’y va pas de main morte lui non plus!

KK’s Priest – Sermons of the Sinner – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1816
KK’s Priest – Sermons of the Sinner – 2021
International

Après avoir quitté abruptement Judas Priest en 2011 et avoir agi en « drama queen » pendant près de dix ans, KK Downing a pris la décision de fonder sa propre version de Judas Priest avec Tim « Ripper » Owens pour tenter de passer à autre chose étant donné qu’il n’est possiblement plus le bienvenu dans son groupe original. Dès le départ du premier album du projet KK’s Priest, on note un côté très cheap dans l’intro Incantation avec une voix parlée bien enfouie sous un horrible effet de « pitch » digne d’un amateurisme flagrant. Mais, à partir de la pièces Hellfire Thunderbolt, on redécouvre la capacité de Downing à nous pondre des riffs mémorables bien en avant plan et solidement secondés par la voix de Owens. Ici, je parle de KK’s Priest dans mon évolution métallique uniquement parce qu’il s’agit de KK Downing, un pionnier incontestable du Heavy Metal et un de ses pères fondateurs. Bien que cet album ne soit pas foncièrement mauvais, il sonne le réchauffé et le prévisible à plein nez en se contentant tout bonnement d’essayer de ressembler le plus possible à Judas Priest mais en version beaucoup moins inspirée. Les fans finis aimeront sans aucun doute cet album mais malheureusement, Sermons of the Sinner ne deviendra pas un grand classique et ne passera pas à l’histoire. Parfaite écoute en faisait du ménage et surtout en passant la balayeuse!

Iron Maiden – Senjutsu – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1815
Iron Maiden – Senjutsu – 2021
Angleterre

Qui ne connaît pas encore Iron Maiden? Le groupe Anglais est l’un des plus grands de l’histoire de la musique et l’un des pionniers du Heavy Metal à qui l’on doit énormément. Sa carrière est riche en albums plus épiques les uns des autres et au fil des décennies, la troupe de Steve Harris n’a jamais flanché, offrant toujours de la qualité musicale sans se compromettre dans le populaire. Chaque album est considéré comme étant concept et le dernier en date de cette chronique ne faisait pas exception. Revisitant les Samouraï, Senjutsu nous montrait un Iron Maiden toujours en pleine forme avec des pièces plus que solides. Même si certains diront que le groupe est rendu très loin de ses classiques des années 80 et 90, il n’en demeure pas moins que le sextuor livre toujours la marchandise de manière mémorable et surtout avec puissance et génie musical. Iron Maiden prouve une fois de plus qu’il est toujours au sommet de son art et un des piliers de toute la musique dite métal tous genres confondus. Up the Irons!

At the Gates – The Nightmare of Being – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1814
At the Gates – The Nightmare of Being – 2021
Suède

Si vous êtes un(e) métalleux(se) dans l’âme et que vous ne connaissez pas encore At the Gates, il serait vraiment temps d’y remédier! La formation Suédoise a non seulement contribué à forger un genre hyper important dans le développement de la musique extrême, il a aussi, sans le vouloir, influencé un tout nouveau genre émergeant au tournant des années 2000, genre qui est mitigé au sein de la communauté métallique mondiale. En effet, le groupe est impliqué dans la création du fameux son Death Metal mélodique de Gothenburg avec Dark Tranquillity et In Flames mais il est aussi responsable du mouvement Metalcore Américain aussi appelé New Wave of American Heavy Metal avec les Shadows Fall, Unenarth, Darkestr Hour ou All That Remains qui se sont tous inspirés du classique Slaughter of the Soul pour mettre en avant plan une toute nouvelle mouture métallique. The Nightmare of Being est le troisième album depuis le spectaculaire retour sur disque du groupe en 2014. On y retrouve la sonorité légendaire de ses débuts avec ses riffs abrasifs et mélodiques et la voix significative de Tomas Lindberg. Avec cet album, At the Gates prouvait une fois de plus qu’il était le pionnier et chef de file qu’il avait toujours été en nous donnant une bonne leçon de pur Death Metal à la sauce Suédoise originelle. À découvrir ou redécouvrir avec un débit sonore élevé pour se laisser frapper par la toute puissance de cette légende de la musique plus extrême!

Thy Catafalque – Vadak – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1813
Thy Catafalque – Vadak – 2021
Hongrie

L’évolution métallique s’est faite en explorant de nouveaux horizons musicaux et en expérimentant avec les styles et les sons menant à des mélanges hétéroclites et fascinants. Le projet Thy Catafalque s’est la rgement démarqué au cours de sa carrière en poussant l’exploration et la fameuse expériemention plus loin en incorporant des éléments issus de plusieurs univers musicaux et en allant chercher des instrumentations très loin des standards établis dans le vaste monde métallique. Tamas Katai, le cerveau derrière le projet, ne s’est jamais arrêté pour se demander si telle ou telle texture devait ou non faire partie de sa bulle musicale et il le démontre à merveille sur son dixième album Vadak dans lequel l’électronique et les éléments folk côtoient habilement le Black et le Death Metal, le tout bien ancré dans des structures progressives et très d’avant-garde sans se soucier une seconde de la réaction des gens. Un autre chef d’œuvre riche en textures et sonorités éclatées qui nous fait voyager dans un monde complétement disjoncté!

Pestilence – Exitivm – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1812
Pestilence – Exitivm – 2021
Pays-Bas

Mettre des « v » à la place des « u » dans des titres empruntés au Latin, ça fait peut-être plus méchant et plus guerrier de l’Empire Romain. Mais ça ne suffit pas à rendre crédible tout un album surtout quand c’est le neuvième de la discographie de Pestilence qui cumule les hauts et les bas ainsi que les fins abruptes et reformations. Patrick Mameli est, depuis le retour du projet en 2016, le seul boss et maître ultime à bord d’un navire un peu chancelant. Exitivm n’est pas un mauvais album de la part des pionniers du Death Metal Néerlandais. Il y a toujours cette technicité exemplaire qui est bien ancrés dans les compositions mais le côté Progressif qui rendait le projet intéressant est pratiqueement disparu de la sonorité générale de la formation laissant place à un Death Metal plus standard et parfois générique au fil des douze pièces contenues sur l’album. Bien sûr qu’il y a de bonnes idées, des riffs incroyables et de très bonnes pièces. Cependant, Exitivm comporte aussi son lot de remplissage plus ou moins inutile qui peut laisser l’auditeur un tantinet pantois. Un bon album en général qui prouve que Pestilence est toujours en vie mais loin d’être une grande surprise de la discographie en dents de scie des pionniers du Death Metal.

Darkthrone – Eternal Hails…… – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1811
Darkthrone – Eternal Hails…… – 2021
Norvège

L’honnêteté de Darkthrone dans sa production musicale et tout ce qui tourne autour du duo est assez déconcertante et force est de constater que Fenriz et Nocturno Culto, ce sont des vrais de vrais, pas des poseurs de pacotille qui tentent de se créer une image ou une sonorité. Rendu à son dix-neuvième album dans une carrière de près de quarante ans, le duo Norvégien n’avait plus rien à envier à personne, si envie il y a déjà eu. Darkthrone n’a jamais fait de compromis et ne s’est surtout jamais rabaissé à plaire à quiconque ce qui en fait l’un des groupes les plus intègres de toute l’évolution métallique. Eternal Hails…… réitérait cette facette avec cinq longues pièces avec des riffs épiques et des idées puisées à même la source des pionniers du Heavy Metal, du Speed Metal, du Black Metal et même du Punk pur et dur pour forger un tout extrêmement irrévérencieux et très près de ce que se doit d’être un groupe phare qui a révolutionné un genre au fil de ses albums. Eternal Hails…… c’est du pur Darkthrone, ni plus, ni moins, comme le groupe nous a toujours servi. Aimer ou pas, c’est un choix mais une chose est sûre à 100% : Darkthrone est un excellent groupe qui est fort important pour la grande scène métallique mondiale!

Cerebral Rot – Excretion of Mortality – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1810
Cerebral Rot – Excretion of Mortality – 2021
États-Unis

Cerebral Rot n’est pas les plus connue des formations mais malgré sa courte vie, le groupe Américain aura su nous en mettre plein les oreilles avec deux albums et un mini album de pur Death Metal brutal, gras et bien juteux. Bien sûr, le quatuor n’aura pas marqué le monde métallique à très grande échelle préférant demeurer dans les tréfonds « underground » de la musique dite extrême. Excretion of Mortality, deuxième et dernier album de la courte discographie, nous proposait des riffs profonds et une atmosphère oppressante au fil des sept pièces qu’il contient avec une production un peu floue et très « old school » bien imprégnée dans une rythmique changeante passant de très lourd et très lent à des passages de vitesse excessive agrémentés de « blast beats » furieux. Peut-être pas très connu mais tout de même assez important pour faire partie de cette belle évolution métallique. Si vous aimez le Death Metal qui dégouline, cet album est sans contredit un atout majeur à se mettre dans les oreilles!

Fear Factory – Aggression Continuum – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1809
Fear Factory – Aggression Continuum – 2021
États-Unis

De toutes les sagas internes durant la carrière d’un groupe, Fear Factory pourrait aisément se voir décerner toute une médaille de participation. La relation entre Burton C. Belle et Dino Casares n’a pas été de tout repos durant les 35 dernières années forçant le départ de Casares en 2002 et finalement son retour en 2009 qui finira par mener vers une guerre interne sur les droits du nom Fear Factory qui sera gagné par ce cher Dino. Les egos ont été puissants au sein du groupe et cette facette conduira Bell à quitter pour de bon laissant Casares seul aux commandes. Aggression Continuum, onzième de la discographie, avait été enregistrée en 2017 mais la saga judiciaire avait retardé sa sortie, si bien que personne ne croyait qu’il allait un jour sortir. En 2020, suite à son gain dans cette bataille, Casares avait réenregistré certaines pistes de guitares ainsi qu la batterie pour finalement sortir l’album en 2021 avec la voix de Bell. Ce sera donc le dernier avec le chanteur original qui laissera un héritage digne de ce nom dans le monde de la musique Industrielle. Niveau musical, Aggression Continuum est un excellent album de Fear Factory avec sa rythmique mécanique et ses riffs puissants qui prouvait que l’entité aux deux F était toujours aussi influente malgré le tumulte de la dernière décennie. On grimpe le volume et on savoure chaque parcelle sonore aux textures incroyables!

Portal – Avow – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1808
Portal – Avow – 2021
Australie

Que serait devenue la musique extrême sans l’expérimentation? Et de l’expérimentation, il y en a eu à profusion depuis les touts débuts du Heavy Metal même qu’elle remonte à beaucoup plus loin si on regarde comme il faut et qu’on recule dans le temps. Cette expérimentation a toujours été la clé de l’évolution tant métallique que musicale et sans elle, on aurait aujourd’hui droit qu’à de la musique ultra aseptisée et très fade. Dans le vaste monde du métal plus extrême, des groupes comme Portal ont tout simplement changé la donne en s’aventurant dans des contrées sonores complètement disjonctées et ce, depuis son premier EP paru en 2002. La musique de Portal est très difficile d’accès pour le commun des mortels et surtout très difficile à assimiler dû à ses riffs chaotiques et ses structures étourdissantes. En 2021, les Australiens avaient sorti deux albums simultanément : Avow qui proposait ce que le groupe nous servait depuis près de vingt ans et Hagbulbia, un album de noise qui se voulait être un accompagnement pour Avow. Bien que les deux albums se complètent, Hagbulbia est en quelque sorte inatteignable pour des oreilles non initiées tandis que Avow est plus axé sur ce que Portal nous a habitués au fil de ses albums. Il est indéniable que le groupe a grandement influencé la musique dite extrême en poussant plus loin cette expérimentation sonore avec des textures froides et dérangeantes et ce duo d’albums à l’atmosphère lugubre et oppressante réitéraient le désir des membres de rendre très inconfortable l’expérience musicale proposée. Attention, ce n’est pas pour les sensibles!

Burning Witches – The Witch of the North – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1807
Burning Witches – The Witch of the North – 2021
Suisse

Lorsque le Heavy Metal est apparu, il était fortement dominé par les hommes et cette domination a perduré tout au long des années 80 et 90. Bien sûr, il y avait des femmes ici et là qui s’imposaient dans cette marée masculine mais elles étaient peu nombreuses et aveint de la difficulté à se faire valoir comme il se doit. Petit à petit, au tournant des années 2000, les femmes ont pris leur place et de nombreux groupes composés uniquement de femmes ont vu le jour et ces demoiselles se sont imposées en devenant influentes dans la grande scène mondiale. Fondée en 2015, la formation Suisse Burning Witches s’était imposée en s’influençant des Crystal Viper, Warlock et entre autres Huntress pour livrer un savouruex mélange de Heavy et de Power Metal qui n’avait rien à envier à ce que les hommes pouvaient faire. Le quatrième album de la discographie sera certes le dernier sur Nuclear Blast mais avec The Witch of the North, la formation trouvera une place confortable chez Napalm Records pour être en mesure de continuer à injecter son venin métallique de façon magistrale. The Witch of the North est un excellent album de pur Heavy Metal avec des riffs épiques et des envolées vocales glorieuses! À écouter comme si on était dans les années 80 en se laissant porter par le feu du bûcher!

The Monolith Deathcult – V3 – Vernedering: Connect the Goddamn Dots – 2021

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1806
The Monolith Deathcult – V3 – Vernedering: Connect the Goddamn Dots – 2021
Pays Bas

V3 – Vernedering: Connect the Goddamn Dots c’est le troisième et dernier volet de la trilogie V de la formation Néerlandaise The Monolith Deathcult. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce groupe des Pays Bas, il serait grand temps de vous y mettre car musicalement parlant, TMDC c’est de la pure bombe qui mélange le Death Metal avec l’industriel et serait même un genre de clone de Ministry en version beaucoup plus puissante, loufoque et vraiment brutal. Ce huitième album de la discographie nous plonge une fois de plus dans un univers mécanique et chaotique avec sept pièces plus folles et disjonctées les unes des autres. Attention, TMDC ce n’est pas pour tout le monde! Il faut aimer et surtout fortement apprécier l’expérimentation et le non standard pour vraiment entrer dans le délire du trio maléfique. Les claviers et les échantillonnages sont à l’honneur bien imbriqués dans des riffs musclés et une rythmique qui frappe fort et des arrangements à couper le souffle. Un album incroyable à découvrir le plus rapidement possible!