Nervosa – Downfall of Mankind – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1681
Nervosa – Downfall of Mankind – 2018
Brésil

Les femmes prennent de plus en plus leur place dans le vaste monde métallique dominé par les hommes et c’est tant mieux. De plus en plus de groupes entièrement féminins voient le jour et réussissent à se tailler une place dans de plus hautes sphères de la reconnaissance. La formation Nervosa a rapidement grimpé les échelons, non sans heurts, en nous offrant un Thrash/Death Metal bien musclé et bien ficelé influencé par des pionniers comme Destruction, Sepultura ou Kreator. Son troisième album, Downfall of Mankind, nous apportait un certain vent de fraîcheur avec des riffs qui égratignent bien implantés dans de solides compositions dignes des plus grands du genre. Cet album marquera également la fin du partenariat avec Fernanda Lira et Luana Dametto qui iront former Crypta en laissant Prika Amaral seule aux commandes du groupe. Il est possible qu’un ego démesuré soit à l’origine de cette séparation et de nombreux changements d’alignement surviendront après cet album. Downfall of Mankind est un album à écouter avec du volume et un une bonne source sonore pour en apprécier toutes les subtilités. Dans ta face comme on dit!

Ghost – Prequelle – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1680
Ghost – Prequelle – 2018
Suède

Ghost. Autant le projet peut être aimé et adulé par des milliers de fans autant il peut susciter une certaine haine maladive qui s’intensifie d’album en album, les membres allant même à se faire traiter de poseurs et de pas métal. Pourtant, le principal intéressé, Tobias Forge, est loin d’être un poseur pour avoir joué avec des groupes de Death Metal et étant un grand fan de Speed et de Black Metal des années 80 et 90. Au niveau composition, Forge est indéniablement un génie qui sait capter l’attention avec des riffs solides et des arrangements à couper le souffle. On dit souvent que Ghost n’est pas « métal » et même si c’est en partie véridique et que la sonorité générale dégage des airs de Hard Rock des années 70 et des éléments disons plus « pop », il y a toujours cette trace indélébile métallique qui subsiste au fil des albums et des pièces et le quatrième album, Prequelle, nous montrait toutes ces facettes avec des hymnes accrocheurs, des riffs musclés, des « growls » ici et là et une production puissante et fluide. Est-ce que Ghost a déjà fait un mauvais album? Jamais. Est-ce que le projet a changé et évolué au fil de la discographie? Bien sûr, comme tout artiste désireux de ne pas stagner et de découvrir de nouvelles avenues musicales. Prequelle est un autre excellent album de la part de Tobias Forge et qu’on le veuille ou non, il faut se rendre à l’évidence que Ghost devient de plus en plus « gros » et réussi à aller chercher un public plus vaste tout en continuant son délire humoristique Satanique!

Uada – Cult of a Dying Sun – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1679
Uada – Cult of a Dying Sun – 2018
États-Unis

Il y a de ces formations qui, malgré peu de moyens, finissent par rapidement se tailler une place enviable au sommet d’un genre avec des compositions solides et des riffs bien ficelés. La formation Américaine Uada est devenue une figure emblématique du Black Metal mélodique en l’espace de deux albums seulement et comme son deuxième album en fait foi, a su s’imposer comme grand influenceur moderne pour la musique sombre et décapante. Cult of a Dying Sun nous propose des textures noires sur fond de riffs mélodiques et accrocheurs avec sue rythmique dévastatrice et une production claire et fluide loin des productions Black Metal lo-fi qui ont fait la renommée du genre depuis ses débuts. Ici on mise sur la précision et le vers d’oreille instantané pour offrir un album mémorable. Un très bon album rempli de tristesse qui nous fait passer un très bon moment de puissance musicale.

At the Gates – To Drink from the Night Itself – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1678
At the Gates – To Drink from the Night Itself – 2018
Suède

Y a-t-il encore des Métalleux qui ne connaissent pas encore At the Gates? Si c’est votre cas, je vous invite fortement à visiter la discographie de cette légende du Death Metal Suédois car vous passez à côté de quelque chose de très important pour la grande évolution métallique. Non seulement At the Gates est un des instigateurs du famuex son de Gothenburg, il a aussi influencé plusieurs groupes qui officienront dans le monde du Metalcore. To Drink from the Night Itself est le sixième album de la discographie et deuxième depuis le grand retour du groupe en 2010. Cet album suit exactement la même route empruntée par les membres du groupe depuis leur premier album, donc ici aucube surprise ou changement majeur, on s’en tient aux sonorités originelles et c’est parfait comme ça. Nul besoin de réinventer ce que l’on a contribué à inventer et mettre en place, il suffit de bien le faire et de demeurer crédible. To Drink from the Night Itself illustre à merveille cet énoncé et prouve que les membres de groupe sont toujours les pionniers qu.il sont depuis le début des années 90.

Thy Catafalque – Geometria – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1677
Thy Catafalque – Geometria – 2018
Hongrie

Plus un artiste s’éloigne des standards établis, plus il risque de demeurer un parfait inconnu pour la majorité, même pour les métalleux. Et comme je me plais à le dire, moins connu ne veut pas dire moins bon, au contraire. Tamás Kátai, le cerveau et seul membre du projet Thy Catafalque est un de ces illustres méconnus qui au fil du temps ont grandement donné à la musique et ont en quelque sorte influencé le cours de l’histoire métallique avec des compositions avant-gardiste et possiblement plus difficiles d’accès. Geometria, huitième album de la discographie, offrait une fois de plus des éléments disparates et hétéroclites formant un tout très loin de ce que le métalleux s’attend d’écouter. En mélangeant des textures issues du Folk, du Jazz, du Progressif et du Black Metal, Geometria est un album rempli de sonorités tantôt vaporeuses et très souvent très agressives avec des claviers à outrance et des guitares lourdes bien ancrées dans une rythmique très mécanique et réglée au quart de tour. Bien sûr, pour être en mesure d’assimiler ce qui se passe au travers des 56 minutes de cet album, il faut avoir un esprit muscla très ouvert et être prêt à découvrir des sonorités qui nous sortent de notre de confort. Si vous ne connaissez pas encore Thy catafalque et que vous voulez explorer un univers musical éclaté et hors normes, Geometria est tout à fait indiqué pour vous faire passer une heure de pur bonheur dans vos oreilles. Un incontournable de la musique expérimentale et avant-gardiste.

Lik – Carnage – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1676
Lik – Carnage – 2018
Suède

Je l’ai mentionné à maintes reprises depuis les quatre dernières années, il n’est pas nécessaire d’être ultra connu pour influencer le cours de l’histoire métallique, même que dans plusieurs cas les plus connus ont été influencés par de plus petits groupes pour se rendre là où ils sont rendus. Le Death Metal Suédois est un des genres qui ont littéralement changé le cours de l’évolution métallique avec sa sonorité distincte et bien que la formation Lik soit relativement assez jeune et très peu connue, ses membres quant à eux ne sont plus si jeunes et sont des pionniers du genre. Comportant des membres et ex-membres de Katatonia, Bloodbath, Repugnant et Grave, Lik est ce genre de formation qui passe inaperçue mais qui a une certaine influence sur le vaste monde métallique. Avec son deuxième album, les Suédois ne réinventaient pas vraiment le Death Metal mais lui rendaient justice avec des riffs gras et très caustiques avec une rythmique lourde et percutante, le tout bien ancrés dans des compositions enlevantes et dignes du fameux son réalisé à grand coups de Boss HM-2. Un excellent album de pureté métallique qu’Il nous faut connaître au plus vite!

Iron Angel – Hellbound – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1675
Iron Angel – Hellbound – 2018
Allemagne

Il y a de ces formations qui, l’espace d’un instant, deviennent des légendes avec un album. Iron Angel est l’une de ces légendes qui sont instantanément devenues culte après un premier album explosif, dans ce cas-ci le désormais célèbre Hellish Crossfire. Près un deuxième album plustôt moyen, Iron Angel s’était dissout pour revenir entre 1997 et 2007 pour retomber dans l’ombre jusqu’en 2015 alors que Dirk Schröder avait ressuscité le groupe avec de nouveaux membres afin de nous offrir un troisième album en 2018. Hellbound reprenait exactement comme s’il était la suite de Hellish Crossfire avec un Speed Metal pur et dur comme dans le temps et des riffs mordants et des pièces rapides bien imprégnées du fameux « swirl logo » bien connu des vieux bonhommes comme moi et des plus jeunes se souciant de la belle histoire métallique. Un super album digne de la belle époque qui fait un doigt d’honneur aux productions modernes et un incontournable du pur Speed Metal comme il se jouait à l’origine. Grimpez le volume et laissez vous brasser la touffe, pour ceux qui en ont encore une, bien sûr!

Ihsahn – Àmr – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1674
Ihsahn – Àmr – 2018
Norvège

Ceux qui souhaitent encore qu’Ihsahn refasse de la musique comme dans le temps d’Emperor devront fort probablement en faire leur deuil car ça ne risque pas d’arriver de sitôt même si Emperor est actif pour faire des spectacles ici et là. Ihsahn a vieilli, maturé et évolué musicalement depuis ses débuts en tant que pionnier du Black Metal et bien que des traces de ses origines subsistent dans ses albums actuels, ses compositions ne sont plus basées sur le genre et ont fait place à une musique plus cérébrale depuis longtemps. Àmr est le septième album de son projet solo qui nous démontre que le bonhomme est toujours capable de nous livrer une musique intelligente et est capable de se renouveler à chaque sortie d’album tout en gardant en tête de bien utiliser les mélanges de styles en s’orientant vers une musique très progressive et complexe avec des arrangements incroyablement bien ficelés et des textures musicales riches en sonorités diverses, en riffs gras bien ancrés dans des claviers vaporeux. Un autre chef découvre signé Ihsahn qui réitère que le musicien est un sacré compositeur et un élément hyper important pour le développement de la musique extrême et de la grande évolution métallique.

Dimmu Borgir – Eonian – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1673
Dimmu Borgir – Eonian – 2018
Norvège

Dans la liste de ce qu’il ne faut surtout pas faire à l’instar de Cold Lake de Celtic Frost ou Eat the Heat d’Accept, Dimmu Borgir était tombé très bas avec Eonian, son neuvième album. D’éjà que son prédécesseur, Abrahadabra avait été fort décevant, il aura fallu une attente de huit ans pour que le légendaire groupe Norvégien nous revienne avec un album pire que pire. La troupe de Shagrath revisitait la période This Corrosion de Sisters of Mercy en version Wish avec des éléments Industriels très « cheaps » et des éléments ultra réchauffés puis remâchés et régurgités. Ajoutons à ça les pitreries trisomiques de Galder dans les vidéoclips et on obtient ce résultat épouvantable. Est-ce que cet album a finalement été trop sévèrement critiqué? Bien sûr que non. Est-il aussi mauvais qu’on le prétend? Bien sûr que oui. Un groupe d’ados débutant dans le sous-sol de leurs parents auraient passablement fait mieux mais avec un nom comme Dimmu Borgir, c’est inacceptable. L’art de se suicider artistiquement. Galder finira par quitter la formation en 2024 pour se consacrer à son projet Old Man’s Child, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. En espérant que Shagrath et Silenoz auront compris la leçon et reviendront dans le droit chemin pour la suite des choses.

Voices – Frightened – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1672
Voices – Frightened – 2018
Angleterre

Très peu connue en sol Nord-Américain, la formation Anglaise Voices a pourtant une très grande importance au niveau composition et mélanges de styles pour faire évoluer la musique extrême moderne. Incluant des membres de Ackercocke, Anaal Nathrakh et The Antichrist Imperium, Voices a depuis ses tout débuts proposé une musique différente flirtant entre le Black Metal, le Post Punk et le Gothic Rock avec de grosses intonations Progressives. Frightened, troisième album de la discographie mettait de l’avant ce petit côté Post Punk avec ses guitares abrasives et hors du commun métallique pour ainsi rendre son atmosphère Black Metal plus près du Post Black avec ses éléments plus propres. Certes, pas très connu au final mais extrêmement riche en textures et en sonorités avant-gardistes. Un album et une formation à découvrir dès maintenant si vous aimez les atmosphères éthérées et les guitares grinçantes!

Cruachan – Nine Years of Blood – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1671
Cruachan – Nine Years of Blood – 2018
Irlande

La formation Irlandaise Cruachan incarne le mélange entre la musique Celtique et le Black Metal de la plus pure des façons depuis ses débuts en 1993 et après un bref instant d’Arrêt entre 1997 et 1999, le groupe a toujours livré des albums dignes de ce nom avec des éléments de musique traditionnel Celtique très près de ce qui se faisait dans les villages Irlandais bien avant le Moyen-Âge. Nine Years of Blood est le huitième album de la discographie et le troisième et dernier volet de la trilogie Blood qui tape sur les catholiques venus tenter de convertir les païens en répandant le sang de ceux ne voulant pas se soumettre à l’autorité religieuse envahissante. Tout au long de sa carrière, Cruachan nous a offert tout un cours d’histoire sur son peuple et ses ancêtres avedc une musique mordante, à la fois mélodique et très abrasive. Nine Years of Blood perpétuait la tradition des très bons albums et des faits historiques avec douze pièces bien construites et une production rendant justice à cet heureux mélange de Black Metal et de musique Celtique avec ses instruments traditionnels. Un incontournable du Folk Metal!

Aura Noir – Aura Noire – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1670
Aura Noir – Aura Noire – 2018
Norvège

Aura Noir est passé maître à proposer une musique abrasive et crue, très près de ce qui se faisait dans les années 80 à l’apogée du Speed Metal et les débuts du Black Metal. Au fil des albums, le groupe Norvégien a su s’imposer comme étant un chef de file dans le domaine du Black/Thrash Metal en devenant un incontournable de la musique noircie. Bien que le groupe existe depuis 1993, sa discographie assez courte témoigne d’un héritage métallique provenant des pionniers et son dernier album en date de cette chronique fait foi de cette grande influence que le groupe exerce sur le genre. Aura Noire ne réinvente absolument rien mais demeure un excellent album puissant et surtout décapant qu’il faut découvrir sur le champ si ce n’est déjà fait.

Augury – Illusive Golden Age – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1669
Augury – Illusive Golden Age – 2018
Canada

Comment parler de l’évolution métallique et de la musique extrême ultra technique sans parler de la formation Québécoise Augury? Qui plus est, la formation comporte quatre virtuoses et des génies de la composition et des arrangements. Ajoutons à tout ça des histoires abracadabrantes sur la société, son histoire et surtout ses travers qui se répètent encore et encore. C’est ce qu’Augury nous propose sur Illusive Golden Age et ses deux prédécesseurs avec de la technicité et des riffs complexes qui n’ont rien à envier à quiconque. Illusive Golden Age est un des albums ayant obtenu la plus haute note sur Hurlemort et pour ma part, je le considère tout aussi important qu’un Nothingface ou un Nemesis pour le développement de la musique plus poussée tant au Québec que partout sur la planète. Un incontournable du genre qui a redéfini certaines balises musicales et qui est un exemple pour les générations actuelles et futures!

Rivers of Nihil – Where Owls Know My Name – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1668
Rivers of Nihil – Where Owls Know My Name – 2018
États-Unis

Le monde de la musique extrême ultra technique a grandement évolué depuis les 25 dernières années, chaque groupe et chaque album sortant rajoute une couche pour devenir encore plus extrême et bien encore plus technique et certaines formations font des pieds et des mains pour aller plus loin dans ce domaine. La formation Américaine Rivers of Nihil est justement connue pour son évolution rapide dans la technicité et le très complexe avec des albums de plus en plus disjonctés et difficiles d’accès. Avec son troisième album, le quatuor avait atteint des sommets inégalés avec des riffs certes très flamboyants mais aussi avec des sonorités vaporeuses jouées par des claviers et même du saxophone par moments. On passe de la plus violente des agressions sonores à des atmosphères éthérées et vaporeuses en l’espace de deux mesures et du pur Death Metal au Jazz étourdissant. Nous pensions que Where Owls Know My Name était le summum de la folie musicale mais détrompez-vous car la suite en sera encore plus folle et inexplicable. En attendant qu’on en parle, écoutons ce troisième album avec la plus grande des attentions afin de savourer chaque note et chaque parcelle sonore qu’il contient! Un grand album de la part d’un grand groupe!

The Legendary Pink Dots – So Lonely in Heaven – 2025

The Legendary Pink Dots – Experimental Rock – Pays-Bas
So Lonely in Heaven – 2025
Metropolis Records
9,1/10

Ceux qui me connaissent vraiment connaissent pour amour inconditionnel pour les claviers, synthétiseurs et autres machines du mal de même acabit. Ils connaissent aussi ma passion pour la musique hors normes et d’avant-garde. Pour moi, plus c’est expérimental et bizarre, plus je me sens attiré vers ces sonorités qui sortent des entiers battus. The Legendary Pink Dots et son maître absolu Edward Ka-Spel font partie des artistes que j’admire le plus depuis ma découverte de Any Day Now en 1988.

La discographie des Pink Dots et de Ka-Spel en solo regorge d’innombrables trésors musicaux et dresser une liste exhaustive de tout ce qui a été sorti relève de l’hérésie pure. Juste avec LPD, on ne compte pas moins de 47 albums officiels sans compter toutes les sorties non comptabilisées au fil des quatre dernières décennies. So Lonely in Heaven serait donc le 47e album dit officiel et le tout premier sans la présence de The Silverman, membre du duo depuis les touts débuts qui a quitté le groupe en 2022. So Lonely in Heaven, c’est du Legendary Pink Dots à l’état pur et grosse surprise, Ka-Spel revisite le passé en nous balançant ders sonorités issues du temps de Crushed Velvet Apocalypse et The Maria Dimension qui sont deux grands chefs-d’œuvre de la discographie et des éléments clés de la discographie. Prolifique le bonhomme? Oui et il n’a jamais déçu, au contraire!

So Lonely in Heaven nous prouve qu’Éddward Ka-Spel est toujours en pleine forme et malgré le fait que The Siverman ne soit plus-là, la formation actuelle nous livre des sonorités étonnantes riches en textures diverses et en émotions musicales qui nous font voyager! Décidément un excellent départ pour 2025!

Composition : 9
Exécution : 9
Ambiance : 9,5
Production : 9
Appréciation : 9

Ministry – AmeriKKKant – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1667
Ministry – AmeriKKKant – 2018
États-Unis

Ministry est un pionnier de la musique industrielle et un des pères fondateurs de son mélange avec la musique métal. Al Jourgensen est tout un génie dans son genre qui a sorti d’innombrables albums de qualité qui font réfléchir tant avec Ministry qu’avec d’autres projets comme Pailhead ou Lard. Il est clair qu’avec les deux ou trois retraites et retours, Oncle Al avait commencé à se faire vertement critiquer surtout avec les albums Relapse et From Beer to Eternity, deux albums mitigés et discutables malgré les bonnes idées. C’est toutefois avec AmeriKKKant que Ministry s’est fait complétement démolir notamment à cause de la pièce Antifa qui était un peu ambiguë, ne sachant pas de quel côté Jourgensen se plaçait face à ce sujet. Mais, l’album avait aussi été descendu pour son contenu musical qui reprenait des sonorités des débuts de Ministry mais aussi des premiers Revolting Cocks en délaissant la facette métallique entreprise avec The Land of Rape and Honey en 1988. AmeriKKKant n’est pas un mauvais album de la part de Ministry, c’est un genre de retour aux sources tout en continuant de taper sur les Républicains. Sorti durant le premier mandat de Trumps, cet album est malheureusement encore plus d’actualité en 2025 comme si Jourgensen avait pu prédire ce qui se passerait en réélisant le clown orange. Réécoutons cet album avec attention, nous y découvrirons de petits bijoux comme seul Al Jourgensen est capable de nous fournir!

Judas Priest – Firepower – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1666
Judas Priest – Firepower – 2018
Angleterre

Qui ne connaît toujours pas Judas Priest? Si Black Sabbath est le grand-père du Heavy Metal, Judas Priest en est le père légitime qui a plus que largement contribué au développement du mouvement NWOBHM et du Heavy Metal tout court. La légendaire formation Anglaise a connu des hautes et des bas au cours de sa carrière mais n’a jamais vraiment failli à sa mission de livrer la marchandise et de demeurer au sommet pour nous enseigner la véritable nature du Heavy Metal. Firepower, dix-neuvième album de l’imposante discographie du groupe, nous montrait un Judas Priest en pleine possession de ses moyens malgré quelques remplissages mielleux moins utiles sur un album. Hormis ces légèretés, la m,ajorité de cet album est solide comme des métaux lourds et des pièces comme Firepower ou encore Lightning Strikes nous démontrent la toute-puissance des pionniers prouvant qu’ils sont toujours dans la course et toujours tout aussi pertinents. Une belle leçon de pureté métallique!

Necrophobic – Mark of the Necrogram – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1665
Necrophobic – Mark of the Necrogram – 2018
Suède

Necrophobic est ce genre de formation ayant toujours livré la marchandise sans offrir quelque compromis que ce soit. Le groupe Suédois est l’un des pionniers de la musique dite extrême en Suède et en Scandinavie cumulant près de 35 ans d’excellence musicale et dix albums à son actif en date de cette chronique. Mark of the Necrogram, huitième en titre de la liste, n’apportait rien de nouveau de la part de Necrophobic me direz-vous et vous aurez raison. Les Suédois s’en sont toujours tenus à leur style habituel alliant rapidité, riffs mélodiques avec du mordant et une certaine noirceur riche en atmosphère ténébreuse qui se marie à la perfection avec les éléments proposés. Alors, pourquoi changer une recette qui fonctionne et qui est intéressante? Necrophobic a compris depuis longtemps que s’en tenir à ce qu’on fait le mieux est assurément une valeur sûre et Mark of the Necrogram le prouve à merveille. Necrophobic est toujours le groupe solide et très influent qu’il a toujours été, alors écoutons cet album pour ce qu’il est : La suite logique de ce que le groupe nous offrie depuis ses débuts.

Master’s Hammer – Fascinator – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1664
Master’s Hammer – Fascinator – 2018
Tchéquie

Les amateurs de mélanges peu communs et de sonorités plus expérimentales qui ne connaissent pas encore la formation Tchèque Master’s Hammer devraient absolument s’y mettre dès maintenant. Malgré ses structures bizarres et ses sonorités étonnantes, le groupe est devenu un chef de file dans la musique métallique expérimentale et d’avant-garde en demeurant indépendant des labels et en faisant fi de ce disent ses détracteurs. Fascinator, dernier album de la discographie, nous en mettait plein les oreilles avec des riffs non conformes et des structures hors-norme. Les claviers étaient toujours en avant plan bien imbriques dans guitares lourdes et mordantes, le tout bien assis sur une rythmique des plus puissantes. Fascinator sera le tout dernier album du groupe avant sa séparation en 2020 et cette dernière offrande nous montrait un groupe au sommet de son art, c’est ce qu’on appelle partir la tête haute avec panache!

Saxon – Thunderbolt – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1663
Saxon – Thunderbolt – 2018
Angleterre

Cumulant une prestigieuse et longue feuille de route s’étalant de 1978 à nos jours, la formation Anglaise Saxon n’a aucune leçon à tirer de qui que ce soit et malgré le fait que le groupe n’a pas connu le succès de ses pairs Judas Priest et Iron Maiden, il demeure un des plus importants du NWOBHM et du Heavy Metal tout court. Saxon, c’est un des pionniers du genre qui existe depuis 1970 sous diverses appellations et incarne ce que le véritable Heavy Metal se doit d’être. Rendue à son 23e album, la formation de Barnsley n’avait plus aucune présentation à faire et continuait sur sa lancée d’excellence musicale et à brandir la flamme originelle. Thunderbolt c’est ni plus ni moins du Saxon pur à 100% qui prouve que malgré l’âge vénérable de certains de ses membres originaux, il est toujours le groupe influent qu’il a toujours été et Biff Byford, du haut de ses 74 ans est toujours en forme et en pleine possession de sa voix. Que dire de plus mis a part d’écouter cet album (et les précédents) à haut débit sonore en se laissant imprégner par un cours d’histoire métallique riche en expérience.

Tribulation – Down Below – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1662
Suède

Originalement fondé en tant que groupe de Death Metal en 2004, Tribulation avait commencé à orienter sa sonorité vers une musique plus sombre après son premier album, The Horror. Bein que Formulas of Death contenait toujours cette essence de Death Metal typiquement Suédois, on sentait que le groupe était en train de bifurquer vers un autre chemin qui sera révélé avec son troisième album, The Children of the Night. Ainsi, du Death Metal pur et dur, la formation ne garderait que l’intensité et proposera un Métal Gothique pas piqué des vers, tiré directement de la source des années 80 alors que les The Cure et autres Sisters of Mercy étaient la crème de la crème du mouvement Gothique originel. Avec Down Below, Tribulation avait complétement délaissé les éléments Death Metal pour mettre l’accent sur sa nouvelle sonorité et ainsi développer une identité propre qui allait contribuer à cette belle évolution métallique. La qualité musicale, la très grande technicité et la complexité des arrangements ont réussi à faire de Tribulation un groupe phare du mouvement Gothique moderne et Down un album clé tant dans la discographie du groupe que dans l’univers métallique tout entier.

Portal – Ion – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1661
Portal – Ion – 2018
Australie

La notion du mot extrême fait partie du vocabulaire métallique depuis ses tout débuts. Même si le mot n’était pas employé en tant que tel pour décrire la musique du diable, à chaque évolution le côté extrême du Heavy Metal, puis du Speed Metal et ainsi de suite, a toujours évolué et ce n’est qu’a partir des années 90 qu’on a officiellement créé le patronyme d’extrême pour placer une étiquette à une musique difficile d’accès aux non-initiés. Cet extrémisme musical a pris des proportions démesurées au fil des décennies notamment avec des groupes comme Portal qui avait défoncé des barrières et poussé le chaos musicla plus loin à partir de son premier album. Même parmi les plus endurcis des métalleux, la limite du soutenable avait été atteinte et avec Ion, cinquième album de la discographie, il était toujours malaisant de tenter de décortiquer ce qui se passait dans les compositions des Australiens. Ion, c’est intense et épeurant mais a force de se laisser tremper dans cette bouillie sonore, on fini par comprendre les structures et en apprécier le génie qui en ressort. Portal ce n’est pas fait pour tout le monde et c’est tant mieux!

Pestilence – Hadeon – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1660
Pestilence – Hadeon – 2018
Pays-Bas

Pestilence fait partie du paysage métallique Européen depuis le milieu des années 80. Le groupe Néerlandais est un des pionniers du Death Metal mondial et bie nqu’il ait connu des hauts et des bas au fil de sa carrière, il a presque toujours sorti d’excellents albums très importants pour l’évolution métallique. Hadeon, quatrième album depuis le retour en force en 2009 et huitième au total, avait été vertement critiqué on ne sait trop pourquoi, certains fans trouvant cet album médiocre alors qu’il contient de petits bijoux de cvomposition et d’arrangements. Bien sûr, cet album est totalement différent du Pestilence des débuts mais c’est ce qu’on appelle évoluer et je constate une fois de plus que le fameux changement rebute une fois de plus et fait peur à plusieurs. Hadeon est un excellent album de pur Death Metal technique dont seul Pestilence est capable de nous pondre avec ses riffs complexes et sa rythmique qui cogne dur. À écouter le volume au fond!

Orphaned Land – Unsung Prophets & Dead Messiahs – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1659
Orphaned Land – Unsung Prophets & Dead Messiahs – 2018
Israel

L’évolution métallique s’est faite partout sur le globe et la majorité des pays comporte au moins un groupe quelque part, caché en propageant la passion à qui veut bien la saisir. Il n’est pas évident pour une formation comme Orphaned ALnd de S,adonner à sa passsion, persévéerer et percer quand on est dans un pays ultra religieux et strict comme Israel. Bien sûr, Orphaned Land n’a jamais été irrévérencieux et n’a jamais tenu tête aux autorités religieuses de sons pays, ce qui explique en partie que le groupe ait pu persévérer en ne se faisant pas trop achaler. La discographie du quintette est relativement assez courte même si son existence remonte à aussi loin que le début des années 90. Il faut dire qu’en prenant son temps en tre deux albums, on peut peaufiner et éviter de s’empresser pour ne sortir que de la qualité musicale. Le sixième et dernier album en date reflète exactement ce fait. Avec Unsung Prophets & Dead Messiahs, Orphaned Land offrait son meilleur album en carrière avec des compositions plus abouties et incroyablement bien travaillées avec des arrangements et des sonorités à couper le souffle. Ce qui retient le plus l’attention est justement la richesse des sonorités et la super production qui rends justice aux pièces. Si vous aimez le Death Metal mélodique avec des accents de musique traditionnelle provenant du Moyen Orient, vous serez servis sur un méchant temps avec ce formidable album!

Arkona – Khram – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1658
Arkona – Khram – 2018
Russie

Au fil des vingt dernières années, la formation Russe Arkona est passée de révélation à révolution dans le monde du Folk Metal en faisant évoluer sa musique d’album en album pour bifurquer vers des sonorités Black Metal et incorporer des éléments plus Progressifs au travers ses textures de musique traditionnelle Russe et de ses structures élaborées. Rendu à son huitième album, neuf si on compte le réenregistrement de son premier album Vozrozhdenie, la troupe de Masha n’avait plus réellement de présentations à faire au sein de la musique métallique plus sombre. Khram pourrait aisément être considéré comme étant le meilleur album de la discographie du groupe, du moins son point culminant. Plus léché en production et mieux construit que ses prédécesseurs, Khram était un tout nouveau tournant pour Arkona qui nous offrait de nouvelles idées de compositions tout en gardant l’essentiel de sa sonorité originelle. Les compositions étaient plus matures et plus complexes avec des arrangements incroyablement bien imbriqués dans cette production claire et limpide. Un album qui prouvait qu on pouvait aisément tenter de nouvelles approches musicales et de demeurer crédible et fidèle à soi-même. L’excellence musicale existe bel et bien, Arkona en fait partie et Khram est un classique intemporel qu’il faut prendre en considération si on aime la musique riche et bien faite.

Watain – Trident Wolf Eclipse – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1657
Watain – Trident Wolf Eclipse – 2018
Suède

Chaos, Satanisme, culte de la mort et grande noirceur. C’es tce que la formation Suédoise Watain prône sur tous ses albums depuis ses débuts. Le tout sur un fond de Black Metal corrosif avec des riffs mordants et une rythmique percutante bien assise sur des pièces ultra rapides et minimalistes. Watain représente le côté très extrême du Black Metal et tout ce qui vient avec, des clichés épeurants aux costumes de guerriers assoifés de destruction humaine. Avec son sixième album, le groupe ne réinventait absolument rien mais il continuait à nous bombarder les tympans avec puissance, intelligence et surtout avec une justesse et une force de frappe dévastatrice. Trident Wolf Eclipse est exactement ce que le Black Metal originel se devait d’être : Loin de monsieur et madame tout le monde et retranché dans un monde élitiste et fermé à toute tentation dite normale. Un excellent album qui nous brasse la cage et qui est parfait pour faire peur à vos voisins énervants!

Shining – X : Varg utan flock – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1656
Shining – X : Varg utan flock – 2018
Suède

Niklas Kvarforth est une figure très connue et très prolifique du monde Black Metal Scandinave. Depuis ses débuts avec son projet Shining au milieu des années 90, le compositeur s’est entouré de multiples musiciens pour parfaire ses compositions sombres et mélancoliques et rendu à son onzième album, Shining n’avait plus vraiment quoi que ce soit à prouver à quiconque. Kvarforth a toujours puisé son inspiration dans le désespoir le plus profond flirtant avec des idées négatives pouvant aller jusqu’au suicide, chose qui n’est pas encore arrivée à ce jour. Musicalement parlant, X : Varg utan flock est un album qui nous montre tout le génie de composition et d’arrangements de Kvarforth avec ses riffs complexes et ses structures méticuleusement bien imbriquées dans une production claire et fluide, loin de l’idée que l’on se fait de la sonorité Black Metal en général. Un onzième album riche en textures et instrumentations diverses qui a contribué à maintenir le Black Metal en vie mais surtout en le gardant intelligent et poignant au niveau des émotions qui s’en dégagent.

Morbid Angel – Kingdoms Disdained – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1655
Morbid Angel – Kingdoms Disdained – 2017
États-Unis

Morbid Angel est une figure emblématique du Death Metal Américain qui a étendu ses tentacules sur le monde entier avec des albums spectaculaires comme Altars of Madness et Covenant. La troupe de Trey Azagthoth a connu des hauts et des bans au fil de sa carrière ainsi que de nombreux changements de musiciens durant les trois dernières décennies. 2011 fut marqué par le retour de David Vincent à la voix et à la basse avec un album mitigé qui aura valu au groupe de se faire carrément démolir au sujet de ses choix musicaux. Vincent sera remplacé par Steve Tucker qui, lui aussi, effectuait un retour dans la formation qui nous offrit un album plus près de ses racines en termes de style et de sonorités. Malheureusement, Morbid Angel n’avait pas tout à fait réussi à rebondir sur ses deux pieds et son dixième album, Kingdoms Disdained, fut accueilli plutôt froidement au ssein de la communauté métallique. Il faut dire que bien que l’album nous ramenât le Morbid Angel originel, il manquait cruellement d’inspiration et sonnait le réchauffé et l’essoufflement. Kingdoms Disdained renferme toutefois de très bonnes idées et d’excellent riffs dignes de Morbid Angel et aurait pu sortir en format mini album en laissant de côté les remplissages inutiles et superflus.

Taake – Kong Vinter – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1654
Taake – Kong Vinter – 2017
Norvège

Historiquement parlant, le Black Metal a été principalement développé dans les pays Scandinaves, surtout en Norvège, par une multitude de groupes et de projets à partir du début des années 1990. Des groupes comme Darkthrone, Ensalved ou encore Emperor ont été des pionniers du genre qui sont toujours pertinents aujourd’hui. D’autres projets moins connus ont aussi largement contribué à cette évolution de la musique sombre et décapante et le projet solo de Hoest fait partie des sommités importantes ayant façonné ce Black Metal à grands coups de mélancolie et de riffs complexes. Taake a donc une longue feuille de route d’excellence musicale qui a influencé bon nombre de musiciens à faire évoluer ce genre de musique noire avec des albums brillamment composés et grâce à des arrangements intelligents. Kong Vinter, septième album de la discographie, poursuivait le périple de Hoest dans un voyage ténébreux dans lequel se mélangeaient des éléments très abrasifs au niveau des guitares et d’une douceur contrastante au niveau des atmosphères ce qui rendait son Black Metal original, bien structuré et surtout digne d’intérêt. Un autre très bon album de pur Black Metal froid et mélancolique qui a, à sa manière, façonné cette belle évolution métallique!

Electric Wizard – Wizard Bloody Wizard – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1653
Electric Wizard – Wizard Bloody Wizard – 2017
Angleterre

Bien que le Doom Metal puise ses racines directement de Black Sabbath, ce nMest qu’au milieu des années 80 que le genre a vraiment émergé pour devenir une sous-branche du Heavy Metal au même titre que le Speed Metal l’avait fait à cette époque. Petit à petit, Le Doom a évolué et est devenu un style de métal extrême connu par sa lenteur et ses riffs plus minimalistes dégageant un certain désespoir et une mélancolie malsaine. Electric Wizard a vu le jour en 1988 et a changé de nom à plusieurs reprises avant de s’arrêter sur son nom actuel en 1993. Le groupe fait partie de la deuxième vague du Doom Metal traditionnel et s’inspire directement des pionniers comme Balck Sabbath et de la sonorité des années 70 mais aussi de celle de ses pairs comme Sleep et Cathedral qui ont vu le jour à la même époque. Au fil des albums, Electric Wizard s’est imposé en portant le flambeau originel à bout de bras et quoi de mieux qu’un titre comme Wizard Bloody Wizard pour rendre hommage au grand-père du Heavy Metal et son légendaire Sabbath Bloody Sabbath? Le neuvième et dernier album en date de la discographie avait toutefois eu un accueil glacial de la part des fans qui trouvaient le produit plus mou et plus léger mais si on écoute cet album attentivemnt, on y découvre des éléments du Rock Psuchédélique des années 70 et une certaine ressemblance avec un certain Uncle Acid & the Dead Beats ce qui est loin d’être déplaisant en bout de ligne. Oui, cet album est beaucoup moins lourd et puissant que le reste de la discographie mais il est une excellente incursion dans l’univers de la formation et un très bon point de départ pour découvrir l’héritage laissé par ses membres depuis le premier album paru en 1994. Différent, plus Rock mais tout aussi intéressant à se mettre dans les oreilles, ce qui prouve une fois de plus qu’Electric Wizard est toujours l’un des maîtres du Doom Metal caustique et granuleux!