Witchery – I Am Legion – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1652
Witchery – I Am Legion – 2017
Suède

Witchery est un nom qui circule d’un bout à l’autre de la planète depuis 1998 avec son premier album, Restless & Dead, avec son Thrash Metal incisif et noirci au charbon ardent. Initialeemnt un projet connexe de Sharlee D’Angelo, Witchery est rapidement devenu un groupe à part entière dans lequel plusieurs sommités du métal extrrême sont passés au fil des ans et des albums. La recette n’a jamais vraiment changé d’album en album et rendus au septième, les Suédois n’avaient plus vraiment besoin de présentations. Avec I Am Legion, Witchery continuait à nous pondre des riffs mordants avec une atmosphère suffisamment sombre pour faire peur aux non-initiés et à nous livrer des pièces de haut calibre qui s’attardaient à l’essentiel : Cru, franc et direct, sans artifices et sans être dans l’obligation de nous bombarder d’éléments ultra techniques. Les bons vieux riffs du Speed et du Thrash Metal des origines avec une attitude Black Metal pour faire sonner le tout un peu plus méchant, c’est tout ce que ça prend pour sortir un album qui frappe fort et rteste dans les mémoires. Un incontournable album de la vieille école pour nous rappeler les origines de la grande évolution métallique et nous l’enseigner dignement!

Cloak – To Venomous Depths – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1651
Cloak – To Venomous Depths – 2017
États-Unis

Signer pour un « major » dès son premier album, il faut quand-même le faire. À la suite d’un mini album de deux pièces, la formation Américaine Cloak s’était retrouvée chez Season of Mist pour son premier album sur lequel on retrouvait un sombre mélange de Black Metal mélodique avec des éléments Gothiques qui donnaient une sonorité dans la veine de groupes comme Tribulation. To Venomous Depths est possiblement passé inaperçu pour plusieurs métalleux mais il a suffisamment accroché d’adeptes pour permettre au groupe de grimper les échelons assez rapidement dans la vaste scène musicale plus cachée grâce à ses riffs bien exécutés et surtout brillamment bien imbriqués dans des arrangements dignes des gros noms du genre qui donneront le ton aux sorties suivantes de la formation d’Atlanta. Un excellent premier effort à savourer note par note et qui ouvrira la voie à la suite des choses tant pour le groupe que pour le développement de sa sonorité par d’autres musiciens qui suivront l’exemple.

Cannibal Corpse – Red Before Black – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1650
Cannibal Corpse – Red Before Black – 2017
États-Unis

Cannibal Corpse est considéré comme étant un très important nom de la grande scène Death Metal mondiale et l’un des groupes ayant eu le plus de succès au niveau commercial pour ce genre musical extrême. Cannibal Corpse, c’est un pionnier qui a façonné l’histoire métallique à grands coups de riffs gras et mordants et de rapidité excessive. Ne pas connaître le groupe ne serait-ce que de nom pour un métalleux est pratiquement inconcevable tant il a été important pour la grande évolution métallique. Est-ce que les floridiens ont déjà sorti un mauvais album? Jamais. Les membres ont toujours livré la marchandise et rendus à leur quatorzième album, ils livraient toujours ce dont les fans attendaient d’eux. Bien sûr, au fil des albums, Cannibal Corpse n’a jamais dévié de sa trajectoire ni même changé quoi que ce soit à sa recette initiale et Red Before Black prouvait qu’on pouvait continuer encore et encore avec la même formule sans perdre sa crédibilité et ainsi perpétuer la flamme du Death Metal originel. Que dire de plus? Red Before Black est un autre excellent album de pur Death Metal bien juteux à la sauce Cannibal Corpse!

Acid Witch – Evil Sound Screamers – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1649
Acid Witch – Evil Sound Screamers – 2017
États-Unis

Qu’on le veuille ou non, le Doom Metal est une forme de métal tout aussi extrême que peut l’être le Death Metal brutal. Autant ce dernier est extrême dans sa rapidité et sa complexité, autant l’autre l’est dans sa lenteur et sa puissance déconcertante. Plusieurs groupes ont forgé le Doom Metal depuis les débuts de Black Sabbath en 1970, la relève de Trouble et le règne de Candlemass qui a redéfinit totalement le genre au milieu des années 80. Acid Witch est l’une de ces formations incontournables du genre avec ses riffs lourds et gras mais surtout avec l’ajout d’éléments psychédéliques et sa fixation pour les sorcières et autres histoires horrifiques qui viennent rendre encore plus toxiques les compositions du groupe. Evil Sound Screamers, troisième album de la discographie, nous proposait un voyage vaporeux dans un monde d’épouvante grâce à ses claviers issus de trames sonores de films d’horreur des années 70 bien imbriqués dans des riffs minimalistes mais incroyablement efficaces et une production floue et granuleuse qui apportait cette touche mystérieuse qui planait au-dessus des pièces composant la totalité de l’album. Le groupe ne signera pas avec un label majeur justement pour garder son intégrité et sons statut très « underground » en gardant ce mystère bien en place. Si vous ne connaissez pas encore Acid Witch, je vous conseille fortement de vous y mettre pour y découvrir des sonorités qui donnent des frissons et aussi pour y découvrir un groupe qui a fortement influencé tout un genre avec sa mujsique pesante et sulfureuse!

Ne Obliviscaris – Urn – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1648
Ne Obliviscaris – Urn – 2017
Australie

Avec son troisième album, la formation Australienne Ne Obliviscaris était passée à un niveau supérieur se plaçant assez haut dans grande sphère métallique mondiale grâce à une originalité qui redéfinissait la musique dite extrême. Même si les vocaux clairs pouvaient nous faire sourciller un brin avec leur propension un peu mielleuse et émotive, on finissait par s’y habituer et finalement apprécier la dualité avec la dualité avec les vocaux gutturaux. Cette dualité se fasiat aussi sentir au niveau musical avec des compositions intelligentes qui changeaient de textures et d’atmosphère en un pincement de corde passant de brutal à très mélancolique. Urn nous présentait six longues pièces bien orchestrées et amplement techniques qui tanguaient entre le pur Progressif et une mixture de genres oscillant entre Death et Black Metal selon les humeurs et les pièces. L’ajout de violon apporte un contraste évident et surtout superbe entre les éléments intenses et plus mélodiques. Décidément à écouter si on aime l’originalité et diverses sources sonores provenant de plusieurs styles en même temps.

Midnight – Sweet Death and Ecstasy – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1647
Midnight – Sweet Death and Ecstasy – 2017
États-Unis

Que serait le Heavy Metal et ses sous genres sans une bonne dose d’irrévérence, de chaos et de je m’en foutisme? Nous avons vu que la musique Punk s’est imiscée dans la grande sphère métallique au courant des années 80 apportant de nouvelles idées et de nouvelles sonorités plus agressives et cette évolution a été marquée par l’arrivée du Speed Metal et ensuite du Black Metal, alors pourquoi ne pas mélanger les deux? C’est ce que Athenar, seul membre de Midnight, a fait à partir de son premier album et qui a poursuivi son assaut sonore par la suite. Sweet Death and Ecstasy, troisième album de la discographie du bonhomme, nous montrait ce qu’être irrévérencieux voulait dire avec des riffs granuleux bien abcrés dans des compositions de la vieille école et une production un peu floue pour bien faire ressortir l’essence même des pionniers comme Venom ou Motôrhead avec la noirceur de Hellhammer et la puissance de Sabbat. Ce troisième album prouvait que le métal dit « old School » était toujours une référence et qu’on pouvait encore sortir des albums dignes de ce nom en respectant les racines même du genre.

Spectral Voice – Eroded Corridors of Unbeing – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1646
Spectral Voice – Eroded Corridors of Unbeing – 2017
États-Unis

Vous en voulez de la profondeur? De la musique lourde et angoissante au point de se sentir oppressé? Spectral Voice est tout à fait indiqué pour vous faire passer de beaux moments malaisants avec son Death Doom Metal caverneux! En prime, la majorité des membres du groupe Américain sont aussi membres de Blood Incantation qui a fait les manchettes métalliques en 2024 avec son excellent Absolute Elsewhere. Mais la ressemblance entre les deux entités s’arrête à ce seul fait et bien que Spectral Voice soit tout aussi extrême, la sonorité et le type de riffs sont complétement différents bien que les deux puisent leurs idées dans le Death MEtal bien lourd et bien lugubre. Guitares avec beaucoup de réverbération, production grasse et abyssale et compositions d’une longueur plus qu’appréciable, voici les ingrédients que l’ont retrouve dans cette recette malsaine! Si vous n’avez pas peur de vous plonger dans une musique froide et sinistre qui sors du standard et de la facilité auditive, Eroded Corridors of Unbeing est un excellent album à se mettre dans les oreilles pour mettre un poeu de frissons dans notre quotidien! Profond tu dis?

Sarke – Viige Urh – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1645
Sarke – Viige Urh – 2017
Norvège

Si vous êtes un amateur de Balck Metal grinçant avec des éléments de Thrash Metal et des sonorités vaporeuses, la formation Norvégienne Sarke est tout à fait indiquée pour vous faire passer un très bon moment de noirceur musicale. Si vous ne connaissez pas encore cette entité, sachez qu’elle comporte en ses rangs nul autre que Nocturno Culto à la voix et des ex-membres de Satyricon, ICS Vortex et Enslaved. Viige Urh est le cinquième album de la discographie et propose des riffs bien aiguisés, des vocaux torturés, une atmosphère majestueuse et une rythmique réglée comme une horloge atomique, le tout bien ancré dans une production fluide et claire qui n’a rien à voir avec les productions crasseuses souvent associées au monde du Black Metal. Le groupe a connu une évolution musicale au fil de ses albums et Viige Urh accentue cette évolution avec des compositions qui peuvent paraître simplistes mais qui, au contraire, ont un niveau de technicité assez élevé et des arrangements de très haut niveau. À écouter bien assis tranquillement en se concentrant uniquement sur ce qui se passe dans nos oreilles.

Enslaved – E – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1644
Enslaved – E – 2017
Norvège

Est-ce que la formation Norvégienne Enslaved a encore besoin de présentations? En fait, peut-être après tout! Je veux dire, pour ceux qui débutent dans la sphère métallique ou ceux qui velent approfondir leur culture musicale en creusant plus loin que les standards établis, Enslaved est un parfait exemple de groupe qui a eu une évolution fulgurante au fil de sa carrière et qui n’a eu de cesse d’explorer des sonorités nouvelles et des idées hors normes pour éviter de refaire le même album deux fois. Bien que le côté Black Metal des débuts soit toujours un peu présent dans la musique du groupe, cette facette a été diluée au fil des albums pour se fondre dans des éléments ultra progressifs et rendu à E, son quatorzième album, il était devenu clair et limpide que les membres du groupe étaient rendus ailleurs musicalement. E, c’est pour la première lettre de Enslaved mais écrit en runes avec le symbole ehwas similaire à notre lettre M ce qui intensifie la passion qu’a le groupe pour ses ancêtres et son désir de perpétuer le passé en racontant leur histoire sur des compositions complexes et intelligentes. Si vous aimez le Progressif dans la plus pure des formes avec une bonne touche abrasive, Enslaved est définitivement une formation à considérer et E constitue un très bon point de départ à quiconque veut s’imprégner dans leur délire sonore hypnotisant. Définitivement un chef d’œuvre monumental à découvrir si ce n’est déjà fait!

Spirit Adrift – Curse of Conception – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1643
Spirit Adrift – Curse of Conception – 2017
États-Unis

Spirit Adrift n’est pas le plus connu des groupes de la scène métallique, je le concède mais comme je le répète depuis plus de quatre ans sur mon évolution métallique, les idées nouvelles et la fameuse évolution s’est faite notamment grâce à ces groupes inconnus qui brisaient les barrières et qui influençaient d’autres groupes devenus plus gros. Avec son Doom profond inssu des pionniers du genre, Spirit Adrift s’était taillé une place en tentant de réinventer le style à grands coups de riffs mélodiques et mélancoliques pour faire briller la flamme originelle à bout de bras. Le deuxième album de sa discographie était là pour prouver que le Doom était loin d’être loin d’être mort et que son évolution allait bon train. Sur Curse of Conception, la formation Américaine continuiait à nous en m,ettre plein les oreilels avec sa musique puissante et lente mais des soubresauts de Heavy Metal pur et dur commençaient à se faire entendre ici et là au fil des pièces, surtout au niveau des arrangements des riffs plus complexes et plus mordants. Cete sonorité ouvrira la voie aux albums suivants qui visiteront un peu plus le son originel du Heavy Metal un peu plus rapide tout en gardant le cap sur la lenteur et la lourdeur. Curse of Conception est un excellent album qui met en valeur et exploite les idées des pionniers comme Black Sabbath, Trouble ou encore Candlemass. On éteint les lumières, on allume des chandelles et on se laisse bercer pales sonorités sombres de ce magnifique album profond!

Arkaik – Nemethia – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1642
Arkaik – Nemethia – 2017
États-Unis

Depuis le temps que j’en parle, il est grand temps de se rendre à l’évidence que la technicité exemplaire dans le merveilleux monde métallique est là pour rester et surtout évoluer de plus en plus. Cette technicité et cette complexité musicale ont permis à prendre les musiciens métalleux au sérieux et à reconnaître que finalement, la musique métal ce n’est pas juste du bruit joué par des démons chevelus qui font n’importe quoi. Arkaik est l’une de ces formations qui ont fait évoluer la musique ultra technique depuis ses débuts en 2004 notamment avec des riffs difficiles à reproduire et des arrangements incroyablement bien ficelés bien ancrées dans des compositions compliquées et sophistiquées. Le cinquième album de la discographie illustrait très bien ces énoncés avec des pièces complétement disjonctées renfermant des éléments atypiques très loin des standards et des clichés que la majorité de la planète a à propos des métalleux et de leur musique du diable. Si vous aimez pénétrer dans des univers sonores capotés et difficiles d’accès pour le commun des mortels, Arkaik est tout indiqué pour vous faire passer de très bons moments de pure folie musicale et Nemethia est un excellent point de départ pour s’initier à quelque chose de plus profond musicalement.

Air Raid – Across the Line – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1641
Air Raid – Across the Line – 2017
Suède

Le Heavy Metal n’est jamais disparu depuis ses premiers soubresauts au début des années 70. Il a même évolué au cours des 50 dernières en se séparant en multiples branches tout en restant fidèle à ses racines. Le HGeavy Metal originel a subsisté au fil du temps grâce à des formations comme Air Raid qui ont tenu la flamme à bout de bras et en continuant de la faire briller pour qu’elle ne s’éteigne pas. Avec son troisième album, le groupe Suédois nous en mettait une fois de plus plein les oreilles avec des riffs issus du passé bien imbriqués dans une production moderne et percutante. Across the Line est ce type d’album qui nous fait sourciller, sourire et bouger de la tête car on y retrouve ces traces du passé qui ont fait les beaux jours des pionniers tels que Judas Priest, Riot ou encore Running Wild. Un très bon album de pur Heavy Metal comme le genre doit sonner et être joué. Allez, on grimpe le son et on fait un saut temporel jusqu’en 1985!

Satyricon – Deep Calleth Upon Deep – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1640
Satyricon – Deep Calleth Upon Deep – 2017
Norvège

Après un album éponyme sévèrement critiqué sur lequel Satyricon avait embrassé un côté plus Rock en délaissant ses racines Black Metal, le duo Norvégien était de retour avec des sonorités plus près de ce qu’il avait entrepris avec Deep Calleth Upon Deep. Même si certains éléments Rock étaient toujours présents, ils étaient bien dilués dans un Black Metal froid et mordant ravivant ainsi la flamme noire que le groupe brandissait depuis ses débuts. Ce neuvième album apparaissait comme étant l’un des meilleurs de la discographie depuis Nemesis Divina paru en 1996, rien de moins! Il faut dire que Satyricon a toujours fait à sa tête en se foutant totalement des standards et surtout de l’opinion générale. Satyr et Frost doivent être considérés comme étant de véritables artistes qui expérimentent en prenant des risques et en allant de l’avant avec leurs idées sans réellement suivre quelque mode musicale que ce soit. Un autre excellent album signé Satyricon qui continuait à être tout aussi influent qu’à ses origines.

Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1639
Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017
Angleterre

Cradle of Filth. Une formation autant détestée qu’adulée par les fans et les « anciens » fans, ces derniers ne digérant pas encore le changement de sonorité au fil des albums en quittant son côté Black Metal au profit d’un Métal Gothique plus extrême qui a valu au groupe de s’attirer les foudres des valeureux premiers fans depuis 2003. Pourtant, la troupe menée par Dani Filth n’a jamais vraiment sorti un mauvais album au point de ruiner totalement sa carrière et surtout pas de Turbo ou de Cold Lake dans sa discographie. Cryptoriana (The Seductiveness of Decay), treizième album de la discographie, n’est pas le meilleur album du groupe, je le concède et même si à l’époque de sa sortie je l’avais peut-être sévèrement jugé en citant une certaine redondance et un peu de réchauffé, je dois avouer qu’avec le recul et plisseurs écoutes, j’ai appris à apprécier cet excellent album à sa juste valeur avec ses très bnonnes compositions et une fois de plus ses arrangements majestueux bien assis sur des riffs caustiques et une rythmique des plus solides. Ce sera le dernier album avec la Montréalaise Lindsay Schoolcraft qui quittera la formation en 2019 pour poursuivre d’autres projets. Cryptoriana est un album à la hauteur de ce que le groupe se doit de nous offrir et à force d’écoutes répétées en demeurant attentifs à ce qui se passe, on découvre des subtilités incroyables qui font de Cradle of Filth l’un des maître du genre!

Fleshkiller – Awaken – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1638
Fleshkiller – Awaken – 2017
Norvège

Le monde de la musique progressive baigne dans la grande famille métallique depuis les années 80 alors que des groupes comme Voïvod, Queensrÿche et un peu plus tard Extol avaient tour à tour incorporé des éléments issus des sonorités provenant des grands noms du pur Prog des années 70 pour changer la face métallique et améliorer sons staut technique. Parlant d’Extol, certains membres et ex-membres avaiuent eu l’idée de fonder Fleshkiller en 2016 et même si ce nom ne dit pas grand-chose au commun des mortels, son seul et unique album à ce jour avait frappé très fort en redéfinissant la place du progressif dans la musique plus extrême. Awaken proposait des rtiffs complexes et ultra techniques bien assis sur une rythmique des plus puissantes et une production claire et fluide pour ainsi obtenir des compostions éclatantes et très bien structurées proposant des éléments atmosphériques pas moments et une sauvagerie sonore digne des gros noms du Death Metal moderne. Y aura-t-il éventuellement un deuxième album du groupe? Rien n’est certain mais en attendant, Awaken est un excelelnt choix à se mettre dans les oreilles pour ceux qui recherchent de la qualité musicale qui sort des sentiers battus!

Septicflesh – Codex Omega – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1637
Septicflesh – Codex Omega – 2017
Grèce

Depuis son retour en 2007, Septicflesh ne cesse de nous épater avec son Death Metal symphonique puissant et atmosphérique. Le trio tournant autour des frères Antoniou et de Sotiris Vayenas avait pris un tournant musical majeur avec Sumerian Daemons en 2003 et s’était séparé tout juste après la sortie de l’album pour revenir en force en 2007 et avec un nouvel album percutant en 2008, album qui allait changer la perception que nous avions de groupe Grec. Codex Omega, quatrième album depuis le fameux retour et dixième album de la discographie, allait contribuer à faire de Septicflesh un des grands de la musique extrême peaufinée et hors des standards établis. Codex Omega marquera la fin de l’alliance entre Season of Mist et le groupe qui signera avec Nuclear Blast pour l’album suivant. Si vous ne connaissez pas encore Septicflesh, il serait grand temps de vous y mettre pour découvrir une musique intelligente, très puissante avec des arrangements incroyables et des idées puisées dans divers styles tant métalliques que classiques.

Arch Enemy – Will to Power – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1636
Arch Enemy – Will to Power – 2017
Suède

On pourra dire ce que l’on voudra à propos de la formation Arch Enemy mais une chose est indéniable à propos des Suédois : Ils ont influencé le cours de l’histoire métallique en démocratisant les sonorités abrasives et les guitares caustiques au fil de leurs albums. L’arrivée de la Montréalaise Alissa White-Gluz dans le groupe avait apporté un vent nouveau dans la sonorité globale et un troisième souffle dans la carrière du quintette. Avec Will to Power, on a vu Jeff Loomis se joindre à la formation et y apporter son jeu de guitare qui a sans aucun doute mené Arch Enemy vers un nouveau chemin musical, peut-être un peu plus commercial aux oreilles de certains mais le groupe a toujours misé sur sa sonorité plus accessible pour attirer de nouveaux fans et par le fait même en initier de nouveaux au métal plus extrême. Will to Power n’est certainement pas le meilleur album de la discographie mais il contient suffisamment de substance et de très bonnes idées pour en faire un album plus qu’acceptable!

Die Apokalyptischen Reiter – Der rote Reiter – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1635
Die Apokalyptischen Reiter – Der rote Reiter – 2017
Allemagne

Die Apokalyptischen Reiter n’est pas une formation comme les autres et malgré que ces chevaliers de l’apocalypse allemands ne soient pas des plus connus sur notre continent, ils ont tout de même réussi à se placer comme chefs de file du métal extrême en imbriquant divers styles comme le folk et le rock and roll au milieu de leur sonorité Death Metal. Der rote Reiter, dixième album de la discographie prouvait que le groupe était toujours pertinent et plus en forme que jamais avec ses idées novatrices et sa largesse d’esprit au niveau musical en visitant diverses atmosphères et styles sans se soucier de l’opinion des fans et des amateurs de musique bruyante en général. Curieusement, les membres du groupe sombreront dans une sorte de léthargie après cet album en optant pour des décisions artistiques et des directions musicales douteuses qui feront sombrer le groupe dans l’oubli le plus total. Heureusement, on peut toujours se rabattre sur Der rote Reiter et les neuf albums précédents pour y découvrir une musique abrasive et remplie de richesse sonore pour ceux qui ne craignent pas l’expérimentation et des mélanges bizarroïdes. Allez, on grimpe le son, on s’ouvre notre breuvage favori et on se laisse imprégner par la magie dégagée par les treize pièces de cet excellent album!

Der Weg einer Freiheit – Finisterre – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1634
Der Weg einer Freiheit – Finisterre – 2017
Allemagne

Le Black Metal est un sous genre métallique souvent associé à des actes répréhensibles et à une sonorité douteuse synonyme de chaos et d’anti-musique. Du moins, c’est ce que certains aiment à penser du genre sombre aux riffs acérés. Pourtant, la scène regorge de groupes qui mêlent la sensibilité et une beauté angoissante au tarvers cette intensité musicale qui en repousse plusieurs. La formation Allemande Der Weg einer Freiheit avait compris dès ses débuts en 2009 qu’on pouvait faire du vrai Black Metal avec une bonne production tout en gardant cette sensibilité et toute cette hargne qui avait fait les beaux jours des pionniers au début des années 90. Finisterre, quatrième de la discographie et premier chez Season of Mist, prouvait amplement que le quatuor était intelligent musicalement et que ses membres étaient de sacrés compositeurs et arrangeurs en plus d’être d’excellents musiciens capables d’élever le niveau technique pour parfaire ses pièces et faire fi des détracteurs du genre. Finisterre est un album intense avec des idées nouvelles dans lequel s’entremêlent une rage prononcée avec un désarroi palpable bien imbriqués dans une musique qui dégage une atmosphère glauque et d’une infini beauté. À ne pas prendre à la légère et à écouter avec toute l’attention possible pour bien y saisir toutes les subtilités!

Akercocke – Renaissance in Extremis – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1633
Akercocke – Renaissance in Extremis – 2017
Angleterre

La formation Anglaise Akercocke avait effectué un retour in extremis en 2017 suite à sa séparation abrupte en 2012. Pour l’occasion, un nouvel album avait vu le jour réunissant une partie de la formation originelle. Renaissance in Extremis était arrivé avec la même fougue et la même noirceur que sur les parutions précédentes, comme si le groupe n’avait jamais cessé ses activités et l’arrivée de Sam Lynes dans la formation avait apporté du sang neuf dans la musique et les compositions de Jason Hendonça, Paul Scanlan et David Gray. La technicité exemplaire était aussi de retour avec des riffs complexes et des rythmiques aux tempo changeants bien ancrés sur des arrangements incroyables. Bien sûr, Akercocke, ce n’est pas pour tout le monde, tant au niveau musical que par les thèmes abordés. À éviter si vous n’aimez pas vous faire déranger par une musique moins conventionnelle et des paroles qui chérissent le malin. Mais si vous êtes curioeux et ouverts, cet album est définitivement un atout majeur dans une collection de disques!

Venom Inc. – Avé – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1632
Venom Inc. – Avé – 2017
Angleterre

La dispute entre les membres originaux de Venom perdure depuis plus d’une trentaine d’années et est devenue au fil du temps une saga digne de reines du drame qui a résulté en deux versions du mythique groupe Anglais. Venom Inc. réunissait originalement le cœur de l’alignement de Prime Evil avec Mantas, Abaddon et Demolition Man. Abaddon restera avec la nouvelle mouture de Venom le temps d’un « single » avant de disparaître pour des raisons nébuleuses avant l’enregistrement du premier album intitulé Avé sur lequel on retrouvera Mantas à la guitare, Demolition Man à la basse et à la voix et une batterie programmée. Niveau son et style, on retrouvait le Venom du milieu des années 90 avec des pièces solides et une très bonne production mais est-ce que ça valait la peine de s’aventurer dans ce voyage? Oui et non. Malgré de bonnes pièces à la sonorité familière, Avé n’avait pas la stature du Venom des années 80 alors en pleine gloire et la fameuse chicane pathétique entre les membres originaux aura laissé un goût amer dans la bouche des fans qui ont tout simplement accueilli cette nouvelle entité avec scepticisme et froideur. Avé est tout de même un bon album intéressant qui aurait dû sortir sous le nom Moire of Evil plutôt que d’essayer de reprendre de force le nom Venom en y ajoutant le Inc et en gardant le logo original.

Incantation – Profane Nexus – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1631
Incantation – Profane Nexus – 2017
États-Unis

Quand on pense aux pionniers du Death Metal, Incantation n,est pas le nom qui nous vient en tête du premier coup. Pourtant, la formation initialement du New Jersey est l’une des premières à avoir élaboré une musique plus extrême vers la fin des années 80 avec des riffs plus techniques, plus mordants et une atmosphère plus lourde qui allaient contribuer au développement du Death Metal États-Uniens. La formation avait signé avec Relapse pour son premier album et est toujours fidèle au label encore aujourd’hui! Bien sûr, la sonorité globale n’a pas vraiment changé depuis ce premier album et rendus au onzième, le changement n’était pas plus à l’ordre du jour. Profane Nexus livrait ce qu’Incantation faisait le mieux, un Death Metal incisif avec amplement de technicité pour compliquer les compositions, toujours avec le même type de riffs ravageurs et cette bonne vieille rythmique destructrice. Cet album avait été vertement critiquée à sa sortie et on ne sait trop pourquoi car Incantation nous balançait une fois de plus son venin et son Death Metal en nous montrant comment il se doit d’être joué et composé en prouvant que le genre était là pour rester ad vitam aeternam. Peut-être pas le meilleur de la discographie, j’en conviens, mais tout de même un excellent album de pureté métallique!

Devil Electric – Devil Electric – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1630
Devil Electric – Devil Electric – 2017
Australie

Le retour vers les origines métalliques des années 70 vers les années 2010 aura un impact très important sur le monde de la musique métallique et engendrera de nombreux groupes qui sauteront à pieds joints dans cette nouvelle vague inspirée du passé. Devil Electric est l’une de ces formations qui remettaient le rock occulte et le Heavy Doom Metal sur la sellette avec un premier album explosif alliant les sonorités lointaines et modernes à la fois et surtout en mettant à l’avant plan une femme à la voix comme de nombreux groupes comme Blood Ceremony, Lucifer, Jex Thoth, Sabbath Assembly ou Avatarium. Ce premier album éponyme arrivait juste à point pour contribuer à perpétuer cette flamme intense in initiée par Black Sabbath, Rainbow et Deep Purple. À écouter sans réserves!

Paganizer – Land of Weeping Souls – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1629
Paganizer – Land of Weeping Souls – 2017
Suède

Le fameux son du Death Metal Suédois n’est plus à présenter depuis des lunes et nombreux sont les groupes ayant forgé cette identité propre qui a influencé une très grande partie des groupes de Death Metal depuis ses tout débuts vers la fin des années 80. Rogga Johansson est l’un de ces pionniers qui sont là depuis les balbutiements du genre avec ses plus que nombreux projets au fil des 30 dernières années. Paganizer est l’un de ces projets qui perpétue la flamme originelle album après album en fournissant toujours de la qualité, de la véracité et du pur Death Metal à la sauce Suédoise. Land of Weeping Soul, dixième album de la discographie ne proposait rien de nouveau et c’était tant mieux! Paganizer continuait de livrer ce qu’il faisait de mieux avec toute la fougue qu’il faut pour livrer cette sonorité granuleuse à grands coups de riffs bien gras et une rythmique destructrice à souhait. Un excellent album de pureté métallique qu’il faut écouter avec un haut débit sonore en se laissant aller la tête pendant les 35 minutes et les dix pièces qu’il contient!

Tau Cross – Pillar of Fire – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1628
Tau Cross – Pillar of Fire – 2017
International

Si le nom Tau Cross ne vous dit pas grand-chose, c’est un peu normal car même si la formation comptait en ses rangs des membres de Voïvod et Amebix, peu de métalleux connaissent le projet et il est capital de le présenter pour ses deux premiers albums qui proposaient un heureux mélange de Heavy Metal et de Crust Punk pas piqué des vers. Away de Voïvod assurant les parties de batterie et Rob Miller les voix, Tau Cross avait réussi à parfaire un mélange difficile d’accès pour le métalleux peu curieux d’ouvrir ses horizons. Pourtant, Pillar of Fire offrait suffisamment de puissance de feu et de riffs vitriolés pour entrer dans la catégorie métallique et en inflkeuncer le cours de son histoire à sa façon. Si vous avez l’âme aventureuse et que les sonorités plus Alternatives ne vous interpellent, Tau Cross est tout à fait indiqué pour égayer vos soirées avec un son qui pourrait s’apparenter à un mariage entre Motörhead et Killing Joke. Tous les membres du groupe à l’exception de Rob Miller quitteront le groupe à l’exception de Rob Miller après l’enregistrement du supposé troisième album dû à des louanges à un personnage qui réfute l’holocauste.

Decapitated – Anticult – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1627
Decapitated – Anticult – 2017
Pologne

Au fil de ses sorties, les pionniers du Death Metal Polonais Decapitaed étaient passés du très technique à un son plus axé vers le Groove Metal tout en gardant ses racines purement Death. Bine évidement, les fans des premiers instants avaient crié et rouspété au point où les avbis étaient mitigés. Aniticult, septième album du groupe, avait subi les foudres des fans qui décriaient la mollesse de la nouvelle sonorité et du nouveau chemin musical empruntés par la formation mais il y avait aussi une bonne partie d’amateurs qui avaient encensé l’album avec ses rythmiques lourdes plus accessibles et ses riffs plus minimalistes qui donnaient des compositions entraînantes et plus facile d’accès pour un plus grand nombre d’auditeurs. Est-ce qu’Anticult était un mauvais album pour autant? Bien sûr que non! Les pièces et la sonorité demeuraient grinçantes et puissantes et plus accessible ne signifie pas moins bon. Certains éléments techniques étaient toujours au rendez-vous et le son global du groupe avait pris une différente tangente qui ne plaisait pas d’un côté mais qui allait chercher de nouveaux et anciens adeptes de l’autre. Quoiqu’il en soit, Anticult est un excellent album qui déménage et qui swing amplement prouvant que les Polonais étaient toujours capables de nous en donner pour notre argent!

Vintersorg – Till Fjälls del II – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1626
Vintersorg – Till Fjälls del II – 2017
Suède

Si vous aimez le Viking Metal et par le fait même le Progressif teinté de Folk, Vintersorg est tout à fait indiqué pour vous faire passer de très bons moments immersifs dans une musique intelligente et extrêmement bien travaillée, arrangée et composée. De son vrai nom Andreas Hedlund, Vintersorg roule sa bosse depuis le début des années 90 ayant œuvré ou toujours œuvrant au sein de plusieurs formations mythiques telles que Borknagar, Otyg, Cronian ou son projet solo Vintersorg qui a connu une ascension fulgurante dès son premier album. Rendu à son dixième album, le projet Vintersorg n’avait plus rien à envier à quiconque et ce Till Fjälls del II prouvait que le bonhomme était indéniablement un sacré compositeur qui signait ici possiblement son meilleur album en carrière, tous projets confondus. Cette suite de son premier album du même nom réitère l’importance de Hedlund sur la musique extrême et peaufinée en continuant de mttre son grain de sel sur la belle grande évolution métallique. Un artiste multi-instrumentiste à découvrir si ce n’est déjà fait!

Origin – Unparalleled Universe – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1625
Origin – Unparalleled Universe – 2017
États-Unis

Vitesse supersonique, technicité exemplaire et brutalité sonore. C’est ce que les pionniers de Origin offrent depuis leurs tout débuts en 1997. Le groupe Américain est rapidement devenu un chef de file dans la musique extrême multipliant les albums sans jamais réellement répéter la même chose deux fois tout en gardant une certaine ligne directrice qui défini la sonorité de la formation. Comme pour son prédécesseur, Unparalleled Universe, septième album de la discographie, avait subi les foudres de bien-pensants qui trouvaient le contenu plus mou et plus léché que sur les premiers albums. Pourtant, ces deux albums ont de très grandes qualités techniques et avaient permis au groupe de se tailler une belle place dans la longue liste des grands noms du genre et Unparalled Universe fait définitivement partie de ces albums importants pour l’évolution métallique. Allez, pas de niaisage, à vos casques d’écoute et grimpez le volume!

Municipal Waste- Slime and Punishment – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1624
Municipal Waste- Slime and Punishment – 2017
États-Unis

Le Thrash Metal et le Hardcore ont toujours été liés depuis l’avènement du Crossover qui servait de pont entre les deux au début des années 80. Des groupes comme D.R.I. et S.O.D. ont largement contribué à l’essor du genre et a fini par faire des petits au tournant des années 2000 avec des formations comme Municipal Waste qui avait repris les éléments clés du genre en le rendant plus moderne et plus caustique. Le sixième album de la discographie du groupe nous ramenait aux racines mêmes du Crossover originel avec ses riffs bien aiguisés, son humour noir et sa fougue musicale. Un album plus qu’explosif qu’on se doit d’écouter pour bien comprendre cette belle évolution métallique et surtout bien comprendre qu’elles en sont les origines.

Goatwhore – Vengeful Ascension – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1623
Goatwhore – Vengeful Ascension – 2017
États-Unis

Goatwhore roule sa bosse depuis 1997 et en infatigable machine de Black Metal, le groupe Américain a toujours livré de très bons albums au fil de sa carrière. Vengeful Ascension, septième de la discographie, offrait ce que la formation de la Nouvelle Orléans a toujours fait de mieux sans réellement changer sa recette initiale. Riffs incisifs et mordants, rythmique puissante et production sans failles sont au cœur des compostions qui couvrent l’ensemble de cet album oscillant entre le Black Metal rapide et caustique, le Thrash Metal dans les dents et certains éléments de Death Metal noirci. Nul besoin de réinventer la roue quand elle fonctionne et roule encore très bien. Un très bon disque de pur Rock And Roll granuleux « boosté » aux stéroïdes !