Le Rêve du Diable

le-reve-du-diableQui dit violon dit folklore et ce chaleureux instrument est venu me chercher en 1977 en grande partie grâce à Gervais Lessard. Ce musicien, qui a su préserver la véritable musique traditionnelle Québécoise, demeure encore à ce jour une de mes principales influences en tant que musicien. Le Rêve du Diable fait partie de mon top 3 à vie des formations qui m’ayant le plus influencé.

La Chronosphère: Vendredi 10 avril 2015 – Retour en 1977
Le Rêve du Diable – Rivière Jaune – 1977

Ned Landry

ned_landryLe voyage musical se poursuit avec celui qui a vraiment tout déclenché. Notez ma prédisposition pour la vitesse et le flot continu de notes « shreddées ». Ce violonneux du Nouveau Brunswick a eu une influence majeure sur le musicien que je suis maintenant.

Ned Landry – Rubber Dolly – 1958

Autres anecdotes relatées le 5 Novembre 2011

Je vous avais parlé, dans le précédent article de la Chronosphère, du tout premier album qui m’a influencé et qui indéniablement a totalement changé et forgé ma perception de la musique. Il s’agit d’une compilation des meilleurs moments d’un « violonneux » du Nouveau Brunswick nommé Ned Landry.

Cet album m’avait été donné par mon Grand-Père paternel, Charlemagne qui jouait du violon à ses heures. Dès les premières notes de « The Old Man and Old Woman » j’ai été totalement conquis! Vraisemblablement quétaine pour certains, Ned Landry a réveillé la bête qui sommeillait en moi et je suis loin de trouver sa musique quétaine, au contraire! C’était ni plus ni moins que du folklore à tendances Irlandaises jouée à la manière des Canadiens Anglais de souche Francophone avec de forts accents de Hillbilly.

Ce qui est étonnant chez Ned Landry était sa façon de jouer du violon. Aujourd’hui dans le métal nous pourrions enployer le terme « shredding » pour décrire ce qu’il faisait avec son archet et ses doigts. Je comprends maintenant pourquoi par la suite je suis toujours tombé sous le charme de musiques non conventionnelles et à tendances assez rapides. Ned Landry jouait un genre de « speed metal » dans les années 50!

Bref, Ned Landry a été et est encore aujourd’hui une très grosse influence sur ma façon de jouer de la musique. Ned Landry a célébré son 90e anniversaire en février 2011.  En fouillant sur Internet à propos de Ned Landry, les archives étant assez rares malheureusement, je suis tombé par hasard sur deux pièces que je n’avais jamais entendues. L’une d’entre elles se nomme « Devil among the Tailors » et l’autre « Maple Sugar ». Deux pièces qui ont été jumelées par la suite sur un album de 1975 d’un des plus grands groupes folkloriques Québécois, groupe qui a eu une influence majeure et décisive sur ma musique.

Premier tourne-disque

Untitled-1La Chronosphère: Mardi 7 avril 2015 – Retour en 1974 — Mercredi 8 avril 2015 – Mise sur pause en 1973 – 1974

Mon premier tourne-disque fut un tourne disque Mickey Mouse. Je devais avoir 5 ou 6 ans. J’avais reçu de la part d’un oncle un super 45 tours pour pouvoir utiliser le tourne disque. Quel supplice mes parents ont dû endurer!

À la même époque, un autre 45 tours tournait de façon abusive sur le légendaire tourne disque Mickey. D’un côté, Gentleman Cambrioleur de Jacques Dutronc et de l’autre côté, le thème d’ouverture de la série Arsène Lupin. Certains ici vont probablement se rappeler de cette série. Pas moi par contre!

Autres anecdotes relatées le 22 Octobre 2011

Mon voyage musical se poursuit dans les débuts des années 70. Je me souviens avoir eu à un certain Noël, 1974 ou 1975, un magnifique tourne-disque Mickey Mouse! Mes souvenirs quant à la réception de ce cadeau sont floues mais je crois que c’était à un Noël passé chez mes Grands-Parents paternels à Rivière Bleue.

Mais, avec un tourne-disque, ça prends des disques, sinon ça sert pas à grand chose! Or, j’avais reçu en cadeau, deux 45 tours et un album, pour être en mesure d’utiliser le dit tourne-disque.
Était-ce une bonne idée que de donner un tourne-disque et des disques à un petit garçon de 4 ou 5 ans? Dans un sens, oui pour le développement musical mais dans l’autre, pour les parents ça devait être assez agaçant!

L’un des 45 tours en question était celui de la trame sonore de la série télé « Arsène Lupin » dont la chanson « Gentleman Cambrioleur » était chantée par Jacques Dutronc. Une pièce quand même pas si mal mais qui a joué possiblement trop souvent, surtout que le son du tourne-disque ne devait pas être très Hi-Fi…

L’autre 45 tours est un peu plus « quétaine »… Une chanson de Hughes Auffray qui a pour titre «  Hasta Luego ». Cette dernière devait être vraiment, mais vraiment un supplice pour mes parents…
Quant à l’album, mon premier en fait et que j’ai toujours, il fera l’objet d’un article à lui seul étant donné son importance vis à vis mes influences musicales.

Los Calchakis & Los Guacharacos – La Flute Indienne

los_calchakisLa chronosphère, Lundi 6 avril 2015: Retour en 1969

Tous les musiciens et/ou maniaques de musique ont commencé quelque part, un moment donné, avec une révélation auditive qui a fait chambouler leur vie. Du moins j’imagine que c’est comme ça. D’aussi loin que je puisse me rappeler, la musique a toujours coulé dans mes veines. J’ai beau creuser au plus profond de mes souvenirs, j’ai la conviction que je n’ai jamais pu imaginer un monde sans musique

Bien sûr, au fil du temps j’en ai écouté et joué énormément et je continue toujours à en écouter et à en jouer. J’ai eu des « passes », du Rêve du Diable aux Beatles, du métal à l’alternatif, de l’industriel au punk, juste pour en nommer quelques unes. Curieusement, ces « passes » ont perduré en s’imbriquant les unes aux autres ce qui aujourd’hui ,je crois, me donne un bagage musical extraordinaire.

Avec la Chronosphère, je vais vous emmener avec moi dans le temps pour une visite guidée de mon bagage musical.

Autres anecdotes relatées le 10 Octobre 2011:

Le voyage à travers les temps commence avec le premier album à vie de mon bagage musical. Ma mère, étant enceinte de moi, faisait jouer cet album lorsque le petit Sinistros à en devenir brassait sa cage un peu trop fort. L’effet était semble t-il assez concluant car une fois venu au monde, cet album servait à m’endormir. Il jouait tellement souvent que 2 copies ont été déclarées pertes totales dans les premièrs années de mon existence! J’ai même le souvenir de m’être endormi au son de El Condor Pasa étant très jeune.
J’ai réussi à mettre la main sur une copie originale impeccable en vinyle il y a plusieurs années. Encore aujourd’hui, lorsque j’entends cet album, une foule d’images et de souvenirs me viennent en tête. On pourrait presque dire que ça me vire à l’envers, mais dans le bon sens, évidemment! Donc, en résumé, Los Calchakis est le tout premier d’une longue série de musiciens et d’albums qui ont forgé mon éveil musical et inconsciemment, cette inspiration s’est intégrée en parcelles à ma musique.
Un gros merci à mes parents pour ça!

-Sinistros, 10 octobre 2011